Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 204]

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6. Ir OPÉRATION.

encore entrer toutes les scories de rôtissage et d'affinage (IX° et X. opérations), qui se composent essentiellement de silice et d'oxyde cuivreux; les débris de fourneau cuivreux provenant

de toutes les opérations et qui agissent surtout par la silice qu'ils contiennent; divers produits d'usines, étrangers au traitement que je décris, et surtout les battitures des laminoirs à cuivre; enfin les matières terreuses directement dissoutes

pendant la fonte même, à la sole et aux parois du four, et qui fournissent an lit de fusion des quantités considérables de silice. On alimente la chauffe avec un mélange de o,?4 d'anthracite et de 0,26 de , revenant à la fonderie à 4ui ,89. Le transport à pied-crceuvre de la matte grillée

et des minerais bruts est fait exclusivement par les fondeurs. La matte grillée est reprise, comme .on l'a dit (5 5), dans le dépôt situé au-dessous de chaque four de grillage avec le concours des ou-

FONTE POUR MATTE BLANCHE. 407 2t,002 de matte grillée transportée à 15m élevée de 4' 0 ,870 de minerais bruts transportés à 45' élevés de 5rn O ,211 débris de fourneaux id. . . . 60' id. 3O ,024 produits cuivreux id. . . . . . 100m id. 3rn

Les fourneaux n° 4 (Pl. IIJ,fi8. 4) employ& "Personnel et matériel de l'atelier pour cette fonte ont la même forme et les mêmes spécial ; ourit), dimensions que ceux qui servent à la fonte pour ti°"'Pri"e1Pal". .

matte bronze. La sole ne présente pas cependant la d( pression qui dans les derniers fours sert à restreindre autant que possible la surface de contact entre la matte et la scorie. Ici , an côntraire il importe que ce contact ait lieu sur toute la surface du four. La sole ne reçoit à cet effet qu'une pente uniforme et très-Lubie, strictement suffisante pour donner issue à toutes les matières fondues , vers l'orifice d"écoulement placé sur l'un des longs côtés.

Chaque four est conduit par deux fondeurs qui se relaient suivant la convention qui est fàite entre

parfois après l'exécution de deux fontes, plus ordinairement par postes alternatifs de 12

vriers grilleurs; les minerais bruts sont repris clans

eux ;

les dépôts ii (Pl. III, fig. 4), intercalés entre les fours de grillage (lre opération), où ils ont été transportés à l'aide d'un double roulage, de la

heures. Ceux-ci doivent être choisis parmi les ouvriers les plus moraux et les plus intelligents, soit

machine à vapeur et du plan incliné (Voir SS 3 et 7). Les fondeurs ont encore à reprendre les débris de fourneau au dépôt e (Pl. HL fig. 4), où l'on en fait le triage, et les batti tures de laminoir dans un magasin peu éloigné o o (Pl. III, fig. 4) où on les dépose temporairement. Les scories de rôtissage

et de raffinage sont directement apportées aux fours de fusion par les ouvriers qui les produisent.

En résumé, les transports de matières premières que les fondenrs doivent aec,omplir chaque jour pour le service d'un four donnent lieu à la quanteé de travail indiquée ci-après

parce qu'il n'existe aucun moyen d exercer un contrôle efficace sur leur travail, soit parce que la nature assez variable des éléments du lit de fusion et surtout des minerais riches d'origine étran-

gère exige que les ouvriers contribuent par leurs conseils à régler la composition des charges, conformément aux indications fournies pour le travail même. Ces fondeurs reçoivent un salaire plus 'élevé que celui qui est accordé pour la fonte n011; on leur alloue 5 shillings par poste de 12 heures; ils fournissent par semaine un total de ii postes, pour lesquels ils reçoivent chacun, en moyenne,