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FABRICATION DU CUIVRE MALLÉABLE.
12. Xe OPÉRATION.,
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s'en fait sentir, par ajouter de l'argile réfractaire sur le pourtour de la sole, an bas des parois verticales du four : la sole elle-même présente souvent à sa surface des inégalités dues à l'action corrosive exercée en quelques points par l'oxyde
les métaux étrangers, qui étaient restés dans le cuivre brut. Environ 2111 40' après le commencement de l'opération, le cuivre est débarrassé du soufre, de l'arsenic et des métaux étrangers, autant que
adhérent au cuivre brut, par les charbons ajoutés à la charge précédente, enfin par le métal lui-même qui s'infiltre inégalement dans les diverses parties
C'est à ce moment que commence, à proprement parler, le travail de l'ouvrier raffineur, et l'on règle les époques de chargement de telle
de cuivre, et su don t aux dépôts produits par le sable
le permet la nature du métal soumis au raffinage.
de la sole. Ces diverses causes de perturbation ont pour résultat définitif plutôt l'exhaussement que l'abaissement du niveau général, et la correction qu'y apporte l'ouvrier consiste généralement à détruire par le choc des râbles et des ringards les parties saillantes de la surface de la sole. On procède ensuite au chargement par les deux portes du four en opérant, pour l'introduction de chaque pain , ainsi qu'il a été indiqué au 5 ii . s'attache ,à la fois à réserver entre les fragments la plus grande somme d'interstices, et à remplir aussi complétement que possible l'espace compris entre la sole et la voûte. Le chargement fini, on lute hermétiquement les portes; et, pendant les 18 heures qui suivent, l'ouvrier de service n'a autre chose à faire qu'a conduire le feu. Le cuivre fond peu à peu en subissant à la fois l'action oxydante et l'action
sorte que ce moment coïncide avec le commencement du poste de jour et la réunion de tous les ouvriers consacrés au service spécial de l'atelier. La première manipulation est l'écumage du bain pendant lequel l'ouvrier enlève la presque totalité de la scorie accumulée à la surface du métal. L'expérience prouve que le cuivre parvenu à ce degré d'élaboration est séparé autant que possible des matières qui jusque-là en avaient
réductive des deux gaz qui efonstituent la flamme.
Cette action toutefois se résout définitivement en une oxydation : l'oxyde de cuivre formé réagit soit directement, soit après s'être combiné avec la silice, sur les substances plus oxydables que le Cuivre, et il se forme peu à peu une scorie dans laquelle passent, outre l'oxyde cuivreux formé en grand excès, les oxydes de tous
altéré la pureté; sous cette forme, il pourrait
être vendu aux mêmes conditions que les cuivres
provenant de certaines usines du continent,
,
connus dans le commerce sous le nom de cuivre rosette, mais, comme ces derniers, il serait im-
propre à tous les emplois qui exigent de la
malléabilité. L'opération dite toughening a spécialement pour objet de communiquer au métal
cette qualité, laquelle, dans tous les procédés connus, manque toujours au moment précis où se termine l'affinage proprement dit, Dans la méthode galloise, comme dans toutes celles du continent, on parvient à ce résultat en maintenant le cuivre affiné au contact de charbons et de matières combustibles, pendant un intervalle de
temps compris entre des limites extrêmement restreintes : l'expérience prouve, en effet, que la