Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
5 ,7. MATÉRIEL DE FABRICATION 646 sont repris , au fur et à mesure des besoins, par
les fondeurs préposés aux opérations II, IV et VI. Les ruinerais très-riches (6e classe) passés en petite
quantité dans l'opération IX, les battitures et autres matières riches passées dans la fonte IV sont directement repris dans les dépôts où ces matières sont d'abord reçues. Les briques, les argiles, les fers et autres matériaux qui arrivent à l'usine par voie de mer, sont directement. transportés aux magasins et aux ateliers par les rampes qui raccordent les deux
niveaux du quai et. de la fonderie.
Les combustibles qui ne sont point directement transportés de la mine à la fonderie par charretage sont amenés par un canal II situé audessus du niveau de la fonderie (Pl. , fig. 4 et 6). Souvent les bateaux du canal sont introduits
dans l'enceinte de la fonderie dans une petite gare in in : là, leur contenu est jeté à la pelle sur des brouettes placées sur le palier supérieur ff de
la fonderie; ces brouettes sont ensuite descendues au niveau du sol de la fonderie, à proximité des fourneaux, au moyen des rampes g g. Les nombreux produits intermédiaires auxquels donne lieu le traitement métallurgique se transportent au niveau de la fonderie, soit dans des brouettes, soit dans des bâches portées sur la tête et contenant un quintal anglais (5ok",8). La quantité de travail qu'exigent ces transports est rigoureusement définie par les tableaux (§ 13), où se trouvent indiquées la quantité absolue et la destination de
ces divers produits ; par le plan (Pi. HI, fig. 4)
où sont marquées les distances séparant les divers fourneaux, c'est-à-dire les points de départ et de destination ; enfin par le tableau synoptique
D'UNE FONDERIE GALLOISE.
647
(Pl. III, fig. 7), qui résume tous les détails du mouvement intérieur de la fonderie. Les produits définitifs sont transportés, savoir le cuivre aux magasins nn et aux laminoirs o o,
ordinairement placés près de la rivière par laquelle s'expédie le cuivre en lingots ou en feuilles;
les scories à rejeter et le craya, sur d'immenses haldes pp qui se développent ordinairement en longs tas parallèles à la rivière. Pour épargner autant que possible le terrain improductivement absorbé par le dépôt de ces matières, on les accu-
mule parfois jusqu'à une hauteur de 3o mètres (Pl. III, fig. 6). Les matières sont élevées à ce niveau au Moyen d'une petite machine à vapeur g, d'un treuil r et d'un plan incliné s s disposé comme ceux qui servent à élever les minerais. Avant de rejeter définitivement les scories, on les dépose dans la cour t t à proximité des 'laides, pour en faire l'examen et le triage.
Ces considérations générales paraissent suffire pour l'intelligence des détails consignés sur les
Planches I, II et
surtout les particularités suivantes concernant le matériel propre à chacune des dix opérations. I. GRILLAGE DES MINERAIS.
Pl. 111, fig. 4, fe L Disposition générale des dix fourneaux de grillage, avec leur rampant commun et leur cheminée. Pl. I, fig. 1, 2 et 3. Détails d'un fourneau de grillage. a a, barreaux de la chauffe servant cle support au craya. bb,
c c,
seumpréItieaosiylisséossupdréanc,,eisaa/uuel:
Le lecteur y remarquera dix opérations.
craya solide (Tiroir § 3, p. 118) remplissant dans la chauffe le rôle de grille. craya au contact du combustible ; en partie
ramolli par l'action de la chaleur ; ramifié