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CIRCULAIRES.
C! ACULAIRES,
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suivantes, et dont la dernière vous a été adressée le Il mars, il a été fait envoi d'un certain nombre de ces
M. le Préfet d Paris, le 8 juin 1848. Appareils à va- Monsieur le Préfet, j'ai l'honneur de vous transmettre peur. en double exemplaire, les tableaux n° 1 et ri° 2 destinés États statistiques de 1841.
à réunir les documents statistiques, pour l'année 1847, relatifs aux machines et chaudières à vapeur employées dans les établissements industriels.
11 conviendra aussi d'y indiquer les divers appareils dont il est fait mention dans les circulaires des 30 janvier et 11 février 1845 , et les machines locomotives, s'il en existe dans votre département. IMM. les ingénieurs chargés de cette partie du service ont dû recueillir toutes ces indications dans le cours de
leurs visites. Je vous prie clé les inviter à remplir sans retard ces tableaux, et de nie faire le renvoi, le plus tôt possible, de l'un des exemplaires ci-joints. L'autre devra être conservé comme minute.
Recevez, monsieur le Préfet, l'assurance de ma parfaite considération. Le Ministre des travaux publics.
Pour le ministre et par autorisation Le chef de la division des mines,
Signé SALOMON.
M. le Préfet d Paris, le 12 juin 1848. Appareils à vapeur.
Monsieur le Préfet, l'administration a pensé qu'elle fe-
rait une chose utile pour prévenir les accidenis dans
Envoi de docu-
l'emploi des appareils à vapeur en donnant de la publicité aux rapports qui lui sont transmis lorsqu'il arrive
divers accidents.
des explosions, et en signalant ainsi les causes qui amènent
ments relatifs à
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ces malheureux événements, et les précautions qui peuvent en garantir. Déjà par diverses circulaires dans les années 1842 et
rapports. Quelques autres accidents également survenus ne s'étaient pas trouvés compris dans ces publications. Je vous transmets des exemplaires d'un imprimé où sont réunies les notices qui les concernent. L'une de ces explosions a eu lieu dans une usine sise à Saint-Renobert , département du Doubs. Le chauffeur auquel elle a coûté la vie avait laissé le niveau de l'eau s'abaisser dans la chaudière, dont les parois ont été portées au rouge par la chaleur. 11 a ensuite ouvert le robinet de la pompe d'alimentation. Cette injection d'eau froide sur le métal échauffé a déterminé la production instantanée d'un grande quantité de vapeur, qui a occasionné la rupture de l'appareil. C'est là un nouvel exemple du danger de l'abaissement du niveau de l'eau au-dessous des parois qui sont entièrement en contact avec la flamme.
Peut-être aussi le propriétaire de l'usine a-t-il luimême contribué à hâter l'explosion en fermant le robinet du tuyau de prise de vapeur, lorsqu'il s'est aperçu de l'imminence du danger. Dans des cas pareils , quand une chaudière vient à manquer d'eau, on doit avoir bien soin . avant de rétablir l'ali-
mentation, de faire refroidir suffisamment cette chaudière; il faut fermer le registre de la cheminée, ouvrir les portes du foyer, et se garder d'exercer aucune manoeuvre, telle que la fermeture de robinets ou Pouverturc des soupapes, qui modifie brusquement les mouvements intérieurs de l'eau et de la vapeur. Le flotteur d'alarme de la chaudière de l'établissement de Saint-Renobert était en outre très-imparfait. Il se composait d'une lentille creuse remplie d'eau, de manière à avoir une pesanteur spécifique convenable. On y a remarqué une fente qui existait probablement avant l'explosion et qui a paralysé le jeu de l'instrument. Les flotteurs de ce genre sont sujets à plusieurs inconvénients ; il peut s'y
produire des fissures par lesquelles l'eau pénètre dans leur intérieur ou en sorte à l'état de vapeur ; la lentille peut se vider complétement et être écrasée par la pression extérieure. L'emploi de ces appareils à lentille creusé