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ANALYSE D'UN SCHISTE MAGNÉSIEN.
que la quantité d'oxygène de la silice serait à peu près égale à la quantité d'oxygène des bases, ce qui conduirait à la formule de la serpentine : Si (R)3.
Comme sa densité et ses propriétés au chalumeau sont les mêmes, il en résulte que le schiste
81 SUR LE
OU VOIR MAGNÉTIQUIra Du fér et de ses produits métallurgiques (1); Par M. A. DELESSE, ingénieur des mines.
de Villa-Rota doit être considéré comme une serpentine schisteuse. D'après M. Vanuxem (1), il en est de même de la marmolite, et plusieurs schistes des Alpes analysés dans ces derniers temps
par M. Schweizer (2) me paraissent aussi devoir être rapportés à la même variété de serpentine. (1) Pana, Syst. of Mineralogie , p. 310. (2.) Rarnmelsberg, 2 supplément, p, 310. talksilicate von Zem in Zillertbal, VI.
Il est facile de constater que les quantités pondérales d'une même substance magnétique qui adhèrent à un aimant varient avec le rayon des grains de cette substance réduite en poudre (2). je .me suis proposé de rechercher approximativement
quelle était la loi de cette variation, et à cet effet j'ai procédé de la manière suivante.
L'aimant que j'ai employé était le pôle Nord poids de fonte a un d'un barreau d'acier de 6o centimètres de long et qui aanithère orsque e présentant une section rectangulaire de 0m,025 sur rayyn des grains
o,moo7. Le pôle de ce barreau était engagé dans un "rie.
disque de liége, de- manière à affleurer à sa surface, et l'extrémité du barreau ainsi que le disque étaient recouverts par une feuille de papier qui présentait une surfkiee plane bien unie. On aurait Deuxième partie d'un travail sur le magnétisme dont la première a paru dans les Annales de Ch. et Phys.
,
18!9, t. XX'V, p. 19, sous le titre : Sur le magnétisme polaire dans les minéraux et dans les roches. Comme exemple de l'influence de la désagrégation
sur les attractions magnétiques, je puis citer des expériences encore inédites de M. Barrai, desquelles il paraît résulter que le poids supporté par un électro-aimant est plus grand lorsque le fer à cheval est en fer plein que lorsqu'il est creux et rempli de limaille de fer.
Tome XIV, 1848.
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