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SUR LE POUVOIR MAGNÉTIQUE DU FER
ET DE SES PRODUITS MÉTALLURGIQUES.
rait seulement au rectangle présenté par la partie inférieure du barreau aimanté, était au contraire repoussée par le disque qui était formé d'une substance diamagnétique; en la faisant tomber avec une barbe de plume et en déterminant son poids, on avait donc seulement la quantité qui adhérait par attraction magnétique. M. Barlow a déjà fait connaître une méthode
cette décomposition sont détruits ou du moins annihilés par l'aimant puissant avec lequel la li-
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pour déterminer le pouvoir magnétique : elle consiste à placer un barreau de la substance à examiner dans le plan du méridien magnétique, sous l'angle de l'aiguille d'inclinaison et à une certaine distance d'une boussole : M. Barlow mesure ensuite l'angle-d'écart de l'aiguille de la boussole. Les deux méthodes sont donc en quelque sorte inverses l'une de l'autre ; car dans la première l'aimant est puissant et fixe, c'est la substance magnétique qui est attirée; dans la seconde, au contraire, l'aimant est faible et mobile, et c'est la substance magnétique qui l'attire. On peut observer du reste que dans la méthode de M. Barlow l'attraction exercée par la substance magnétique sur l'aiguille est compliquée par la décomposition de fluide magnétique que l'action de la terre doit opérer dans les substances n'ayant pas de force coercitive, comme dans le fer ou dans
celles qui en ont une très-faible, tandis que cette mème décomposition n'a pas lieu dans les substances qui ont de la force coercitive. Dans la méthode qui a été proposée, au contraire , une décomposition du fluide magnétique peut bien se produire encore dans chaque parcelle de limaille de fer, mais les attractions et les répulsions magnétiques auxquelles elle donne lieu, sont très-faibles à cause de la petitesse même des parcelles, en sorte que les effets qui résultent de
maille se trouve en contact : les substances qui ont de la force coercitive et celles qui n'en ont pas sont donc à très-peu près dans les mêmes circonstances.
En employant la méthode qui a été décrite, dueAugmentation à la pereus
j ai d'abord reconnu que certai ns fers avaient un P0 u- sion.
voir magnétique très-considérable; c'étaient ceux dont la limaille un peu grosse avait été pulvérisée
pendant longtemps dans le mortier jusqu'à ce qu'elle pût passer à travers les mailles d'un tamis
de soie : l'acier M'a également donné, dans les mêmes circonstances, un pouvoir magnétique un peu plus élevé qu'à l'ordinaire. Il en résulte que la percussion augmente beaucoup le pouvoir magné-
tique du fer, et c'est en effet ce que j'ai constaté par les expériences suivantes qui ont été entreprises comparativement : t° sur la limaille d'une même qualité de fer ou d'acier qui passait immédiatement à travers le tamis ou avant la percussion , et 20 sur la partie de cette limaille qui, un peu plus grosse, ,ne pouvait y passer qu'après une percussion prolongée dans un mortier. POIDS ADHÉRENT vi
,
o a>
DÉSIGNATION.
5
c
1. avant la
2° après la
percussion, percussion. gr. i
Fer au bois , no 1.
6,58
2
Id. à la bouille , n° 16
5,25
9,82
3
Id. au bois, no 6.
5,93
10,26
4
Id. à la houille phosphoreux et cassant à froid , nn 4
5
Acier naturel de Styrie marqué Innerberg au sapin , no 1.
10,96
6,05
8,45
6,00
6,32
-