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TERRAINS TERTIAIRES
DE COQUIMBO (C1IILI).
à couches elliptiques et concentriques au rivage
tuelles , des collines allongées ou dunes anciennes. Le second étage est formé de couches régulières,
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actuel. Il y en a quatre bien visibles qui aboutissent aux extrémités du grand arc de la baie mo-
derne, et qui ne sont interrompues que par la
grande vallée transversale de Coq iiimbo qui coupe tout le terrain tertiaire, et suries flancs gazonnés et fortement inclinés de laquelle, les étages ci-dessus forment autant de terrasses presque horizontales. L'étage inférieur n'est, près du bord de la baie, qu'à 2 mètres au-dessus du niveau de la haute mer (Pl. II , fig. 2); il s'élève insensiblement, et, à une distance de 800 à goo mètres, il atteint une altitude de 6 à 7 mètres ; le long du rivage, il est recou-
vert de dunes dont la hauteur atteint rarement 6 à 7 mètres au-dessus du niveau moyen de l'Océan.
Ces dunes se montrent seulement sur la partie N.-E. de la plage, c'est-à-dire sur celle qui se
trouve le plus exposée aux vents de S.-O., qui pré-
dominent sur toute la côte du Chili et soufflent presque constamment pendant le printemps, l'été et l'automne. La surface de cet étage est en partie couverte de lacs et de marais, et en partie dc coquillages des mêmes espèces que ceux rejetés sur
la plage actuelle. Il est, du reste , au niveau des alluvions modernes de la rivière et du fond de la vallée transversale de Coquimbo, et entièrement composé d'alluvions très-modernes, partie marines, partie d'eau douce. Il fut presque en entier inondé lors du débordement accidentel de la rivière en 1835. Une pente très-brusque conduit du premier étage au second, qui est à 12 mètres environ au-dessus du niveau de la mer, et sur lequel se trouvent la ville de Coquimbo etle village
de Pampa. Il présente, vis-à-vis des dunes ac-
horizontales, dont la composition varie sur le pourtour de la baie. Près de la vallée de Co-. quimbo , ces couches se composent de matières de transport de même nature que celles que la rivière charrie actuellement, de poudingues à cailloux roulés, de graviers et de sables ; quelquesunes sont très-solides et cimentées par de l'argile
durcie. Pinson s'éloigne de cette vallée transversale, soit vers le Nord , soit vers le Sud, plus les roches de cet étage prennent le caractère de dépôts lents, avec coquilles fossiles bien conservées. En examinant ces dépôts à l'extrémité Sud de la
baie, au port même de Coquimbo, à l'endroit (N, fig. i) qui a toujours dû être le mieux abrité contre l'effet des vents et des eaux de la rivière, on les trouve composés, en allant de bas en haut, de la manière suivante Couche solide, de 3 à 4 mètres de puissance
près du port, en grande partie formée d'énormes huîtres silicifiées , dont quelques-unes ont de 3o à 4o centimètres de diamètre, et qui repose sur
le granite. Les grandes huîtres, à forme tantôt ronde, tantôt irrégulière, à test très-épais et à charnière oblongue, sont accompagnées d'hultres () plus petites, de 5 à 6 centimètres de diamètre, presque circulaires et dont le test mince est hérissé de petites pointes; ces deux espèces d'huitres ne se retrouvent pas parmi les espèces vivantes de la baie de Coquimbo. Couches, de 6 à 7 mètres, de sables grossiers
jaunes et rougeâtres, avec coquilles appartenant aux genres buccin, ampulaire , balane, etc. Couche de sable marneux très-fossilifère,