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'VOLCAN
" GÉOLOGIE D'O. CFIT LI.
r4Tuco.
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résistance que peuvent présenter les masses situées en dehors de la sphère de l'action volcanique.
mencèrent par rétrécir l'ouverture du cratère et formèrent bientôt autour de cette ouverture un
Cet état de choses se prolongea jusqu'au moment où la pression intérieure surmonta la résistance des couches D et E On conçoit alors qu'a ce moment i° Une grande partie de la voûte sphérique se
composaient.
amas qui, en croissant, se transforma en un second cône, plus petit que le premier, et à pentes rapides
dues à la nature pâteuse des substances qui le Ainsi, à l'époque qui précéda le soulèvement la Athpépolratpiornécde.?
du grand cône d'Antuco, la chaîne des Andes ne dente à la forma-
trouvant soudée et prise en une seule masse, toute cette voûte dut, sous l'action de la force
différait en rien de ce qu'elle est actuellement ganaen (di de latmonta-o.
volcanique, se mouvoir, s'étendre et s'élever, en se comprimant plus ou moins du côté des plus fortes masses qui la retenaient et se dilatant du côté de la moindre résistance; 2° Ce soulèvement de la partie demi-fondue, ramollie et soudée, a été accompagné de la rup-
les plus rapides étaient du côté de l'Ouest et les
ture concentrique des masses froides superficielles et solides;
3° La partie supérieure de la voûte étant celle de moindre résistance, il est aisé de se rendre compte du passage de la forme sphéroïdale à la forme conique et de l'ouverture du cratère au som-
met du cône. Cette première ouverture du cratère qui donna issue à des masses immenses de vapeurs, dut avoir de très-grandes dimensions ; mais bientôt après commença une nouvelle période pendant laquelle si le volcan avait pu produire des laves bien liquides, ces laves se seraient déversées sur les flancs
du cône de soulèvement, en diminuant la rapidité de ses pentes et émoussant les arêtes du cratère; loin de là, les produits de déjection n'arrivant au
sommet qu'à l'état pâteux ou de matières boursouflées, à demi-fondues, ces matières, ati lieu de se répandre sur les flancs de la Montagne, coin-
dans la majeure partie de son étendue. Les pentes plus douces du côté de l'Est; il est même probable
que le massif dominant était déjà celui de la Cierra Belluda. En un mot, la plus grande résistance se trouvait du côté du Sud, et la moindre du côté de l'Ouest et du Nord-Ouest. Il en est résulté qu'une fois soulevée, la masse soudée et ramollie qui forma longtemps la voûte du volcan intérieur, laissa une ligne de failles et de crevasses sur la circonférence et, tout en conservant
sa forme conique un peu déprimée du côté de la Cierva Belluda , se trouva bientôt exposée à des éboulements du côté de moindre résistance, c'està-dire du côté de l'Ouest (1). On voit en même temps que le premier cratère qui s'est ouvert lors du soulèvement du grand cône, le véritable cra(1) Les deux autres volcans actifs du sud du Chili, ceux de Villa-Rica et de Calbuco (ce dernier est connu sous le nom de volcan de Osorno), se trouvent aussi sur le versant occidental des Andes ; ils ont la même forme que celui d'Antuco, avec cette différence que le dernier d'entre eux s'étant élevé presque au pied de la chaîne des Andes il a conservé jusqu'à présent sa forme conique presque complète et régulière.