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iSOINDAGE DE LEMPDES
mation houillère est celle du Nord au Sud, c'està-dire celle de la vallée, celle du plus grand allongement de la dépression primaire où elle gît comme
enchâssée et moulée. Le sens du pendage varie davantage. Néanmoins, à prendre les choses dans leur ensemble, on peut dire que la moitié Est du bassin pend vers l'Ouest la moitié Ouest vers l'Est. Le passage de l'un de ces pendages à l'autre a d'ailleurs lieu et constamment lieu par le Sud, et il n'existe aucun pendage au Nord dans toute la partie explorée du bassin. HL Cette manière d'être des assises de la formation peut, en faisant intervenir leurs lignes d'affleurement, se traduire ainsi : Toutes les assises de la partie explorée du sol houiller y viennent affleurer suivant des courbes concentriques au fer à cheval primaire encaissant. Ces courbes affectent elles-mêmes la forme d'un
PRÈS BRASSAC (HAUTE-LO1RE).
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et celles dont l'affleurement constitue le territoire houiller de Brassac et celles dont nous les supposons suivies, ne plongent pas indéfiniment vers le
Sud, comme cela a lieu dans la partie du dépôt présentement à nu, mais bien qu'elles se relèvent pour s'adosser aux niasses primaires qui ferment au Sud la plaine de Brioude, et plongent à pentes opposées au delà d'un certain point qui seraitalors
le centre de la dépression primaire, le centre du bassin houiller.
Cette manière d'être de la formation houillère peut seule en effet s'accorder avec la forme de la dépression primaire dans laquelle on la voit, pour toute la partie observable, se mouler si fidèlement, dépression dont le pourtour primaire se dessine d'ailleurs vers le Sud un peu au delà de Brioude
d'une façon plus prononcée encore que vers le
fer à cheval plus ou moins déformé, et de plus
Nord.
en plus petit à partir des assises inférieures, celles des concessions de la Combelle et de Charbonnier, jusqu'aux assises les plus élevées, celles des concessions de Megecoste et des Barthes, qui ne font que poindre en quelque sorte sous le terrain ter-
seule qui rende compte de la présence à Lamothe et à Javaugues, près Brioude, de membres de la formation houillère que l'on voit poindre sous les
tiaire à la limite du territoire houiller. Quant à ce qui se passe au delà sous les dépôts qui nous cachent la formation houillère, il est plus que probable que de nouvelles assises viennent se superposer à celles de Megecoste; car ce serait une coïncidence bien extraordinaire que la dernière assise observable pour nous fût précisément la dernière du dépôt houiller, et l'on ne
voit à priori aucune raison pour qu'il en soit ainsi. Il est en outre à présumer que toutes ces assises,
Cette manière d'être des assises est encore la
alluvions et terrains tertiaires, comme pour té.-
. rnoigner de sa continuité sous toute la plaine de Brioude.
Le sol houiller jusqu'ici exploré ne serait alors qu'une portion et même la plus petite portion du dépôt houiller, lequel occuperait dans toute son étendue le fond de la dépression primaire dont le pourtour se dessine si nettement cl'Auzat-surAllier à Vieille-Brioude, ses points extrêmes Nord et Sud; et le centre du bassin, le point vers lequel doivent converger toutes les pentes, serait placé en
dehors de la partie du dépôt mise à jour par l'action dénudante des rivières d'Allier et cl'Allagnon , 17 Tome X[ V, 1848.