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SONDAGE DE LEMPDES, 248 foncement des colonnes, nous n'aurons à citer que
le treuil à embrayage et débrayage employé à l'exclusion du treuil à cames pour battre, et encore la mise en communication du levier à battre, d'une part avec la sonde, d'autre part avec le treuil à engrenage et débrayage, au moyen d'une chaîne' cdble d'exécution aussi simple que solide.
Les fig. 4 et 5, Pl. V, représentent l'appareil d'embrayage et débrayage; il consiste en un levier
à fourchette et horizontal LKIG, dont le jeu autour d'un axe vertical K fait engrener au moyen de tenons If ',f", une sorte de manchon FF'F"DDr susceptible de glissement le long de l'axe oo' du treuil , avec le manchon mobile autour du même axe AB sur lequel s'enroule la chaîne du levier à battre. Un contre-poids, placé à l'extrémité d'une courroie, et agissant à l'aide des poulies BQ, INN', ramène après chaque débrayage le manchon mobile AB dans sa position normale que lui fait outrepasser la vitesse acquise. La chaîne en fer employée est représentéej7g.7 et 8, Pl. Y. Elle se compose de cinq files juxtaposées, de maillons placés de champ et de boulons rivés transversaux qui relient le tout à la faveur du chevauchement des maillons d'une ligne à l'autre. Ces maillons sans soudure sont construits. à l'emporte-pièce avec des barres de fer corroyé de om,o5 de largeur sur on',o13 d'épaisseur. Pour la chaîne
du treuil, les maillons avaient été évidés comme le représente la fig. (7), et un chevalet en fonte consolidait le maillon. Pour la chaîne du levier à battre , on s'était contenté d'évider à l'emportepièce le passage des boulons. On conçoit quelles garanties un tel câble offre contre les ruptures.
PRÈS BRASSAC (HAUTE-LOIRE).
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Quant aux outils du sondage de Lempdes, sans nous arrêter à la sonde elle-même (sonde en fer carré de 4 à 5 centimètres d'équarrissage, tiges de 6 à 9 mètres de long emmanchées à vis), aux outils (trépan à tetton , trépan à fourche, tarière ordinaire, tarière américaine, tarière à soupape, tarière à boulet) employés aux cinq calibres io6 , sans plus nous arrêter aux outils (lits trépan à ressort et
or°,26,C,2
patte d'écrevisse dont on s'est servi pour équarrir sous les colonnes de retenue, à ceux dits caracolle, cloche à écrou, cloche à galette et langue de serpent employés pour parer aux divers accidents du sondage, tous outils décrits par M. Degousée dans les Annales des mines, 3e série, tome 5(.1V, p.215 et suiv., nous nous bornerons à enregistrer les quelques dispositions ci-après concernant l'assemblage des tuyaux, la pose de la colonne perdue n° (4) et les coupe-tuyaux dont il a été fait usage.
10 On ne s'en est point tenu pour l'assemblage des tuyaux du sondage de Lempdes au procédé des boulons à écrou décrit par M. Degousée dans le mémoire déjà cité, et on y a mis en pratique le procédé d'assemblage usité dans les ateliers de chaudronnerie, en rivant sur mandrin intérieur des boulons ordinaires, ainsi qu'un des premiers Kind l'a pratiqué dans son sondage de Cessingen exécuté de 1837 à 1839. Le mandrin employé au sondage de Lempdes diffère du reste notablement de celui de Eind. Ce mandrin se composait, comme celui de Kind, de deux pièces; l'une, suspendue à la clef de relevée ou pied de buf, consiste essentiellement en un tronc de cône massif porté à l'extrémité d'une