Annales des Mines (1848, série 4, volume 14) [Image 129]

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256 SONDAGE DE LEMPDES, puissance de 17°1'1,85 on ne trouve que 38 couches de sables ou sables argileux d'une puissance de 52'1,75;

PRÈS BRASSAC (HAUTELOIRE).

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mètres environ plus au Sud, la pente uniforme vers le Sud, strictement nécessaire pour faire passer le terrain houiller du point le plus rappro-

Et encore que la prédominance des argiles va croissant avec la profondeur, car si l'on partage en trois la hauteur totale du terrain perforé, on

ché où il cesse d'être observable sous le sondage,

trouve

3 degrés. Sables et sables argileux. ra. 25,45 18,00

Dans le premier tiers

18 couches d'une épaisseur de

Dans le deuxième tiers Dans le troisième tiers

11

9,30

33

52,75

Totaux

Argiles el argiles sableuses.

Dans le premier tiers

15 couches d'une épaisseur de

Dans le troisième tiers

23

ni. 49,08 56,54 65,23

56

170,85

Dans le deuxième tiers 18-Totaux

Mais cette loi de succession des sables et argiles qui, au milieu d'incessantes variations, accuse seulement, pour la période tertiaire représentée par les 223m,6o de sédiments perforés, un accroissement progressif de la force de transport des eaux sur le

point exploré, ne jette absolument aucun jour sur l'épaisseur totale du terrain tertiaire, et encore moins sur l'existence souterraine du terrain houiller.

À ce dernier égard, pour peu qu'on y réfléchisse, on verra que le fait lui-même de la perfo-

ration du terrain tertiaire, sans résultat sur une hauteur de 223'1,6o, n'en apprend guère plus.

En effet, l'orifice du sondage étant élevé de 5o mètres environ au-dessus de la partie la plus approchée du territoire houiller, et placé à 3.5oo

n'est que de

173111,6o . -35oom

ou 5 p. o/o, ou moins de

Une telle pente moyenne n'a évidemment rien d'inadmissible; nous disons une telle moyenne pente, car il y atout lieu de croire que l'épaisseur de terrain accusée par le sondage n'est point le ré-

sultat d'un pendage régulier du terrain sous-jacent, mais bien d'ondulations de ce sous-sol plus on moins compliquées ; et comme preuves de telles ondulations et contre-pentes, nous pouvons même

donner l'épaisseur de terrain tertiaire de 96 mètres, traversée, à 5oo ou 600 mètres de ta lisière du terrain houiller, par le puits d'exploitation le plus méridional du bassin, le nouveau puits du feu, alors qu'un puits de recherche, placé à 125 mètres plus au Nord, avait été foncé de près de leo mètres, clans le terrain tertiaire sans arriver au terrain houiller. La déclivité moyenne que ces deuk puits assignent au terrain houiller sur cette partie de sa lisière

ne serait pas moindre, nous le ferons d'ailleurs remarquer, que io p. 0/0 ou près de 6 degrés c'està-dire double de la déclivité moyenne suffisante pour en abaisser la surface au-dessous du sondage de Lempdes. Nous pouvons donc dire en résumé qu'au point

de vue géologique, la question du prolongement souterrain du terrain houiller de Brassac , sous la plaine de Brioude, subsiste encore dans son en-