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pàoc*n POUR TRAmIspii EN GALERIE
faces, ses dimensions ayant été restreintes pour traverser le sable, et les pressions énormes qu'a-
vait supportées le boisage lui ayant donné un aspect très-irrégulier. Voici cornruent on procédait On retaillait d'abord le faite de la galerie, et on le garnissait immédiatement de palplanches join-
tives, attendu que le sable, bien que desséché avait conservé une très-grande mobilité. Ou retaillait ensuite les parois, en commençant par le haut et continuant le garnissage en palplanches; on descendait ainsi jusqu'au niveau du faîte de
l'ancien cadre, puis on plaçait des madriers contre la partie à retailler, ainsi que l'indiquent lesJ7g. 17 et 18. Cela fait, on attaquai t la partieinférieure; mais le sable y était tellement meuble à mesure qu'on descendait vers le sol, que les palplanches ne suffisaient plus pour l'arréter, et l'on était obligé de picoter de nouveau toutes les parties successive-
DES SABLES MOUVANTS ET AQUIFÈRES.
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tement consistance dans l'eau. Le travail est aujourd'hui complétement terminé: aucun accident ne s'est manifesté, sauf une légère descente de orn,o3 environ, sur toute la longueur qui traverse les sables.
Le journal de M. Victor Simon entre dans des
détails que nous avons abrégés sur les divers accidents qui sttrvinrent, tels que la descente des pilotis, l'affaissement des semelles, que l'on fut obligé de doubler et tripler sur différents points. Ces divers accidents eussent été peut-être moins fréquents si l'on eût chassé des palplanches au sol de la galerie, de manière à compléter le garnissage. Toujours est-il que ce procédé a été couronné par un succès complet, et qu'il nous paraît devoir
désormais prendre place dans tous les cours on traités sur l'exécution des travaux des mines.
ment mises à découvert sur la paroi du fond,
aussi bien que sur les parois latérales. On picotait même, à l'aide de picots verticaux, les angles inférieurs du vif-thier, afin de placer les semelles des nouveaux cadres au-dessus des picots: On ne retaillait la galerie que sur i mètre d'avancement aven d'établir la maçonnerie. Elle fut exécutée en briques,- suivant la forme et les di-
mensions indiquées par les fig. 2 et 16. On
n'employa que des briques de choix et très-dures pour les revêtements, les remplissages in térieurssç firent avec des briques plus communes. Le mortier était composé de 1/2 de chaux de Chaudfontaine, 1/3 de cendres de four à zinc, 1/6 de sable blanc; le tout passé à une claie très-fine. Ce mortier, fait
longtemps à l'avance, était de nouveau travaillé avant d'être mis en oeuvre ; i1 prend très-promp-
EXPLICATION DE LA PLANCHE VIII. Un coup d'oeil sur les figures nous permettra de résumer les diverses phases de la conduite des travaux. La fig. 1 représente la section de la galerie telle qu'elle se poursuivait dans le calcaire carbonifère. Les argiles ayant succédé au calcaire nécessitaient un moraillement complet, et la section fut transformée ainsi que l'indique
la fig. 2; c'est cette dernière section qu'on se proposa d'établir à travers les sables. En abordant les sables, on adopta la section rcctangulaire fig. 3, pour chasser les palplanches divergentes, ainsi que l'indiquent les fig. 4. et 5 en plan et en coupe. Les sables se présentèrent d'abord à la base de la sec-
tion, et les fig. 6, 7 et 8 indiquent comment le terrain fut d'abord picoté dans cette partie; à mesure que l'on avançait, la section picotée augmentait et l'on arriva au picotage complet indiqué fig. 9. Lorsqu'on fit marcher