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ANALYSE D'libi DIAMANT
nu BRÉSIL.
obsidiennes. Il coupe facilement Je verre, raie le quartz et la topaze. Sa densité, prise dans l'eau distillée, à 12 degrés centigrades, est seulement de 3,012. Les petits morceaux soumis à l'analyse présentent le même aspect et la même dureté; leurs densités, à la même température de 12°, sont
séché et purifié avant son arrivée dans le tube combustion, par son passage à travers deux tubes à ponce sulfurique et un tube à potasse. Les gaz, sortant du tube en porcelaine à combustion, passaient dans un tube à boules contenant de l'acide sulfurique cencentré , puis dans deux tubes à boules renfermant une dissolution concentrée de potasse et séparés d'un flacon aspirateur par un
gr.
Pour le premier, pesant Pour le deuxième. . . . Potir le troisième. . . .
0,444 0,410
0,332
3,141 3,416 3,255
Ces nombres indiquent de grandes différences
dans la porosité des échantillons; ils portent à admettre que la densité de la matière elle-même
est à très-peu près égale à celle du diamant ordinaire. Par une longue calcination au rouge vif, dans un creuset brasqné, les échantillons ne sont pas altérés; ils conservent leur aspect, leur dureté, et ne perdent rien de leur poids. Ils ne renferment donc aucune matière volatilisable par calcination à l'abri du contact de l'air, c'est-à-dire ni oxygène, ni hydrogène, ni azote. Ce résultat ne prouve pas, il est vrai, l'origine ignée de ces diamants, mais il rend peu probable l'opinion émise par M. Liebig que les diamants proviennent de férémacausie de matières .organiques végétales.
Les trois échantillons ont é0 4nalyse. krûlés successivement dans l'oxygène pur, an Moyen de l'appareil employé par M. Dumas pour la combustion du diamant. L'oxygène provenant, de la décomposition du chlorate de potasse était contenu dans un grand gazomètre; il était des-
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tube à potasse solide. Le diamant était 'placé dans
le tube à porcelaine dans une petite nacelle en platine. Le courant d'oxygène était réglé avec facilité par l'eau versée dans la cuve supérieure du gazomètre et par le flacon aspirateur fixé à l'extrémité de l'appareil. On a du reste employé toutes les précautions recommandées pas M. Damas.
En calculant la quantité de carbone d'après l'augmentation de poids des tubes à boules à potasse liquide, et en admettant 75 pour l'équivalent du carbone, on est arrivé aux résultats suivants, rapportés à too de matière. Densité.
Échantillon no I, pesant 0,444 no 2. 0,410
-
nn 3
0,332
3,141 3,416 3`251
Cendres. Carbone. Somme. 2,03
0,24 0,27
96,84 99,73 99,10
98,87 99,97 E99,37
Nota.
Pont' la combustion de l'échantillon 1, on n'a employé qu'un seul tube à boules et à potasse liquide, en sorte qu'une partie de l'acide carbonique produit par la combustion a dû être perdue; et en effet dans les deux autres expérienn°
ces, pour lesquelles on a placé deux tubes à boules
contenant une dissolution de potasse, le second
tube a augmenté de poids de quelques centigrammes.
Les deux dernières analyses prouvent bien que