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EXPLOSIONS ET RUPTURES
D'APPAREILS A VAPEUR.
une cuve a fait explosion. Elle présentait une capacité de 28.000 litres. La partie supérieure a été projetée en fair, elle
fer plié à angle droit peut se rompre plus facilement qu'une feuille de tôle plane ou légèrement
a enlevé la toiture légère d'un hangar qui la recouvrait, elle est retombée sur le sol près de la
dôme une forme qui résiste mal à la pression de la vapeur. Il est convenable de terminer les chaudières cylindriques par des calottes hémisphériques, lorsqu'elles ont un grand diamètre. Le dimanche 8 octobre 1848, le Fulton, ba-
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partie inférieure qui est restée en place. Le chauffeur était seul dans l'atelier, il n'a pas été blessé. Cette cuve portait une soupape de orn,o65 de dia-
mètre, chargée d'un poids équivalant à 2 atmosphères,48; elle recevait la vapeur, ainsi que deux autres cuves semblables, d'une chaudière timbrée à 5 atmosphères, et dont les soupapes étaient surchargées de poids équivalant à 5 atmosphères,2o. La chaudière à vapeur et les cuves à
papier n'avaient point été éprouvées à la presse hydraulique; elles ontété établies sans autorisation. Les soupapes étaient souvent , a-t-on dit, sur-
chargées ; mais il n'est nullement nécessaire de supposer une surcharge pour se rendre compte des circonstances qui ont déterminé l'explosion. La forme de la cuve est un cylindre de 3 mètres de diamètre terminé par des troncs de cône fort surbaissés; les génératrices font avec la base un angle de 14 à 150. La tôle employée avait une épaisseur de ii millimètres; la partie cylindrique était réunie au tronc
de cône par un fer d'angle qui avait également Il millimètres d'épaisseur. C'est le fer d'angle qui s'est rompu.
D'après la formule e=1,8 (n-1) cl+ 3, l'épaisseur de la tôle de la partie cylindrique aurait dû être de 16m""m.,5 ou moitié en sus de celle ( ri millimètres) qu'on lui a donnée. L'épaisseur du fer d'angle aurait dû être beau-
coup plus grande, non-seulement parce qu'un
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courbe, mais aussi parce que l'on a donné au
No 2.
teau à vapeur appartenant à MM. Cochot frères, b3,Le3e,,
,Fvuaup'end.
remorquait sur la Seine deux bateaux chargés de la Seine. colons qui se rendaient en Algérie. A la hauteur d'Ablon , un accident a forcé le convoi de s'arrêter : une tige de piston s'est rompue, le piston a été projeté contre le fond du cylindre et l'a brisé, la vapeur s'est répandue dans le local de la machine, le mécanicien a aussitôt fermé le robinet d'admission de vapeur, et personne n'a été blessé. La tige s'est rompue suivant un plan perpendiculaire à l'axe, à l'extrémité la plus éloignée de la mortaise où était placée la clavette qui la reliait à un manchon d'assemblage (Pl. Idig. 1). La partie qui s'est détachée n'a qu'une longueur de 20 millimètres au delà de la mortaise ; elle présente une fissure visible sur tout le pourtour, dans un plan vertical passant par l'axe de la tige.
de du département
La rupture de la tige paraît devoir être attribuée aux circonstances suivantes
i° Le fer employé n'est pas de bonne qualité. 2° La tige avait une pression trop forte à supporter; sur la partie qui s'est détachée, la charge habituelle était de 3k,,75 par millimètre carré ; elle
s'élevait même à 5 kilogrammes lorsque la tension de la vapeur atteignait le degré d'intensité