Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 28]

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54 cuivre

-

euAs3,

DE MINÉRALOGIE.

EXTRAITS

très-différent de celui trouvé au

Chili par M. Dorneyko , comme le montre l'analyse suivante: Partie soluble f Eau. dans l'acide Cuivre oKycluié

hydruchiorique.

5,83 j

Acide arsénieux

Partie soluble Cuivre. dans l'eau Arsenic régale. Soufre. Résidu insoluble dans les acides. .

71,82

62,29 3,70 112.21_ 91

'

`,"

'lioinI

(vr: ., .,

C Cuivre.. i

7:8: Q1S

4,,,ig6

i

r,

Arsenic. 13,89 j . ---u- -

0,70 101,42

L'analyse du même minéral a donné à M. Blyth : Cuivre..

.

60,20

Arsenic.

.

19,51

Fer

0,25

Soufre.. .

2,33

Eau

Carbone..

2,41 .

1,62

Hydrogène Azote. . . . Oxygène. .

0,44

0,06 13,17 98,99

55

nerai traverse une roche de basalte en décomposition ; aux points de contact du minerai avec le, basalte, on trouve des lamelles minces de cuivre métallique.

M. Rhodius a recherché la cause de cette réduction du cuivre. L'analyse de la roche basaltique et celle des minerais l'ont conduit à admettre que les sulfures de fer et de cuivre s'oxydent au contact de l'air et de l'eau, et, se dissolvant dans -les eaux d'infiltration chargées de matières organiques, sont entraînés dans la roche basaltique; le cuivre se sépare peu à peu en présence de la matière organique et se dépose dans les fissures de la roche, pendant que l'acide sulfurique devient libre et enlève les bases au basalte. Les analyses de'M. Rhodius constatent, en effet, que la roche basaltique décomposée ne renferme

ni chaux ni alcalis, et que l'olivine qui domine dans cette roche a perdu une partie de sa magnésie, tandis que l'eau qui s'écoule de la roche basaltique renferme 0,00°636 de sulfate de magnésie et

0,000395 de sulfate de chaux.

24 Sur la présence du CUIVRE MÉTALLIQUE dans

le basalte en décomposition., par M. Rhodius. (Ann. der Chem. und Pharm., t. XIII', p. 212.) On exploite au Virneberg, près Rheinbreitenbach, un rMnerai de cuivre qui repose sur la grauvvacke. Ce minerai est composé, en majeure partie,

de Friedrichsrode (Thuriagerwalcl); par M. Credner. (Ann. de

25. Sur le CUIVRE VANADATÉ

Pog-g., t. LXXIV,

11.

547.)

Le cuivre vanaclaté de Friederichsrode se trouve

de bisulfure de cuivre et de philippsite. Ii renferme en moyenne o,5o à o,55 de cuivre métallique. A mesure qu'il approche de la surface du

dans une argile brune au centre d'un filon de manganèse qui traverse le vieux grès rouge. Il présente deux variétés, l'une verte, l'autre grise.

sol, le minerai change de nature, les sulfures sont remplacés par la malachite, le phosphoro-calcite et le cuivre oxydé. A la partie inférieure, ce mi-

(a) Variété verte. Ce minéral est cristallin , à petites lamelles, indiquant un clivage très-facile, d'un vert-serin,