Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 99]

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DE LA NORWÉGE Er DE LA FINLANDE.

GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE

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II ne me reste plus à signaler que la zone cupridu Finmarck. i ,- 1ère la pins septentrionale, située à l'extrémité de la Norxvège, sous le 7o° degré de latitude, à l'embouchure du fleuve Alten dans l'Altenfiord ; c'est là que se trouvent les mines de cuivre des environs

Région cuprifère

'

1

1

Il y a cinq rés - de Kaafiord et de Bossecop (Pl. IF,

gions ou zone

fig.

i).

En résumé, on peut distinguer en Scandinavie métallifères prineipales. cinq régions métallifères principales

10 La région du midi, qui comprend plusieurs portions distinctes, savoir : la zone cuprifère du Saterdal et du Ha ut-Tellemarken , la bande argentifère de la vallée du Lauven et la bande cobaltifère de la vallée du Snarum-Elv, puis la bande ferrifère et cuproplombifère du littoral, s'éten-

dant de Christiansand au lac Miiisen , ensuite la zone du midi de la Suède, qui est très-riche en fer, cuivre, cobalt, plomb et argent, et plus à l'Est la zone

.cuproferrifère de la Finlande méridionale. Plus aulNord, sont les autresrégionsmétallifères : 20 La région cuprifère et chromifère de la province de Drontheim ; 3° La région cuprifère du Jemtland 40 La région ferro-cuprifère de la Laponie suédoise; 5° La région cuprifère du Finmarck. Classement des gîtes métallifères. Les dépôts me-

taaiière,

de

Les caractères des dépôts métallifères de la Scan-

ta dinavie diffèrent notablement de ceux que l'on

19,2

déposés au milieu de roches schisteuses ou massives; les gîtes affectent tantôt la forme de couches

ou de bandes allongées et tantôt celle d'amas,

  • mais en général ils n'ont point rempli des vides

résultant de cassures rectilignes obliques ou perpendiculaires à la -stratification. Les gîtes d'oxydes de fer et ceux de sulfures ou Diiiictiffl, entre sulfarséniures métalliques ne se présentent pas les gito, d'oxydes tout à fait de la même manière; les premiers strfuerreest rciel otfient généralement une disposition analogue à que'. eutxal?ieL

celle des masses lenticulaires de roches plutoni-

ques que l'on trouve intercalées au milieu de schistes cristallins et allongées dans le sens de leur schistosité. Quelquefois les oxydes de fer se mélangent avec les roches encaissantes, mais ils for-

ment presque toujours la plus grande portion de la masse qui est exploitée. Les gîtes de sulfures ou sulfarséniures métalliques se distinguent par le caractère de dissémination des minerais au milieu des roches, dont ils ne forment habituellement qu'une faible partie; ce ne sont point comme les filons ordinaires de galène ou de pyrite cuivreuse, des substances métalliques mélangées avec des fragments des roches encaissantes et cimentées par des gangues pierreuses cristallisées, du spath cal-

caire, de la baryte sulfatée, etc.; ici les sulfures sont généralement noyés au milieu de schistes cristallins ou de roches calcaires, quelquefois dans des roches massives. Les gangues pierreuses cristal-

'peuvent être, en observe dans la plupart des mines de France,.

lisées et indépendantes du terrain adjacent -se trouvent comparativement en petite quantité; la

léS â de Vt'ritabieS

gangue principale est formée par la roche encaissante elle-même. On est ainsi conduit à diviser les gîtes de la Scan- nhi,i,,ksga, dinavie en deux classes, dont la pr emière coin-

général, assinti-A Angleterre tingleterre et

d'Allemagne : bien que les Suédois et les Norvégiens appliquent généralement aux gîtes de leur contrée le nom de gimgar (filons),

il est. rare que ce soient de véritables filons. Sauf' quelques cas exceptionnels , les minerais ont été

'prend les gîtes d'Oxydes métalliques, (l'oxyda le (leux classes.