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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,
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est même qui ressemblent à des schistes argileux modifiés. On peut aussi remarquer des couches pétrosiliceuses assez régulièrement stratifiées et qui m'ont paru avoir de l'analogie avec certaines pierres carrées compactes des bords de la Loire,
atmosphérique et forment des arêtes aiguës. La direction des couches, qui coïncide avec celle Direction des des gîtes, varie entre le N.-S. et le N. 300 E.; la gril,tee: encasafl-
dans la France occidentale. Des lits de quartz jaspé, gris et d'un rouge clair se montrent non-
et dans le méridional N. 8° E.; j'ai trouvé pour la moyenne de beaucoup de mesures N. toe E.; le pendage est toujours à l'Ouest et très - considé-
'seulement dans les schistes, mais encore ils alternent avec des bancs de calcaire grenu. La nature et l'aspect des roches qui forment les Sur l'âge des roches sehlsteucollines de Danemora porteraient à les considérer de sDeasneetmeaoIt,aait'es
DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
comme un lambeau de la formation d'urthonschiefer; mais comme ces roches occupent une très-petite étendue et que près de là affleure du gneiss stratifié d'une manière analogue, il est plus
probable que c'est une zone de calcaire et de schistes cristallins, feuilletés, quartzeux et pétro-
siliceux, subordonnés au gneiss; d'autant plus que j'ai observé des zones analogues dans le terrain gneissique d'autres points de la Scandinavie, ainsi aux environs de Tornea , à l'extrémité septentrionale du golfe de Botnie et dans le Sud-Est de la Finlande, près du lac Ladoga. C'est autour des anciennes mines situées dans la partie septentrionale de la bande ferrifère Dallemora que ces différentes roches se montrent le mieux
à découvert : on y voit alterner des couches de calcaire grenu, esquilleux et schisteux ; des couches pétrosiliceuses, dures et compactes, offrant parfois
des clivages pseudorhomboïdaux , des jaspes diversement colorés, d'un gris foncé, gris-bleuâtre et rougeâtre, et enfin des couches de schiste verdâtre, luisant, tantôt compacte et tantôt feuilleté. Comme les jaspes ont une dureté beaucoup plus grande, ils résistent le mieux à la dénudation
direction dominante est dans le groupe septen- tes. trional N.-S., dans le groupe central N. et N. 300E.
rable : il a pour angle moyen 72 à 75°.
Les gîtes constituent des masses cylindroïdes
Formes et di-
dont l'axe est presque vertical et dont la base est mens"' des gt°
allongée dans lé sens de la schistosité du terrain tes' environnant. A cause de l'espèce de soudure qui existe entre ce terrain et la matière du gîte , il est difficile de s'assurer si les amas sont intercalés dans les couches d'une manière tout à fait concordante; cependant, d'après les observations que j'ai fintes à la surface, il semble que les couches adjacentes sont un peu moins rapprochées de la verticale. La profondeur maximum de la mine principale (fig. ) est de 170 mètres, et le gîte ne paraît pas s'amincir ni s'appauvrir dans la profondeur; c'est l'amas le plus puissant et il a dans la partie centrale une épaisseur de 55 mètres (fig. 7); la largeur des autres gîtes dépasse rarement 20 mètres. il n'y a point ici, comme aux environs d'Aren- porphyrepétrodal et dans la Sudermanie, des filons de granite à siliceux et quartz,
gros grains, niais on observe une roche porphyrique à pâte compacte, pétrosiliceuse , enchâssant des noyaux cristallins de quartz. Sur le côté oriental des mines de Südra Fâltet (Pl. II, fig. 12) cette espèce de porphyre quartzifère forme une lentille bifurquée et interposée au milieu du calcaire ; ici la pâte est d'un gris-verdâtre ou noirâtre. Sur une mine récemment ouverte dans le groupe du Nord, , etdont j'ai tracé la coupe horizontale PI. H,