Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 126]

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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,

tuée sous le 67e degré de latitude et occupant la partie centrale de la vaste région comprise entre le Tornea et le Lulea-Elv ; elle a près de 4.000 5.000mètres de longueur sur 2.0.00 à 3.000 mètres

de largeur, mais elle ne paraît pas être entièrement composée de minerai; celui-ci forme des masses d'épaisseur variable , séparées par des bancs

d'un mélange de gneiss et de granite, Il y a ici, comme dans beaucoup d'autres mines de la Scandinavie, des veines de pegmatite à gros grains qui tantôt sont interposées entre les masses de minerai, et tantôt les coupent. Ici le fer oxydulé prédomine, il est à grains moyens , souvent cristallisé en octaèdres; le minerai est très-riche, et beaucoup des échantillons que j'ai vus étaient susceptibles de se

désagréger et de tomber en sable, comme cela arrive souvent pour les minerais presque pars, tels que ceux de Bispberg, dlerna , etc. Ce caractère

particulier aux minerais les plus riches est analogue à celui que présentent le grenat colophonite

et le pyroxène coccolite d'Arendal; il provient probablement de la contraction que ces matières ont éprouvée en se refroidissant. A Gellivara, le fer oxydulé est souvent mélangé lité du miner ai 'Je ter ot'igiste en proportions très-diverses, et l'on de Gelliv ara. y exploite même du fer oligiste presque pur. Les Nature et qua-

minerais de cette localité ont, comme ceux de Grangjede, le défaut de contenir un peu de chaux phosphatée ; ils sont accompagnés d'amphibole, de mica, de feldspath, de quartz, d'épidote et d'asbeste, et quelquefois de corindons. J'ai aussi remarqué dans ces minerais de larges lames d'oligoclase, associées à l'hornblende. La grande distance qui sépare Gellivara de la mer, l'absence de bonnes routes et de voies navi-

DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

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gables, empêchent l'exploitation de ce gîte puissant et celle des autres gîtes de la Laponie, de prendre

le développement qu'elle acquerrait, si leur situation était plus favorable sous le rapport des dé-

bouchés. Pa les mines de fer oligiste que renferme la Mine de Hassel.

Norwège, je citerai d'abord celle de Hassel située

à environ 2.5oo métres au Nord de l'usine à fer du même nom, sur le flanc occidental de la vallée du Drammen-Elv; on y exploite un amas lenticulaire large de 4 à 5 mètres et reconnu sur une longueur de 250 mètres à 3oo mètres. Il est encaissé dans un gneiss très-quarzeux et offre un exemple remarquable de la tendance du fer oligiste à s'associer aux schistes cristallins; c'est Moins un

amas de minerai de fer qu'une assise dé couches

schisteuses, imprégnées de fer oligiste et d'une trèspetite quantité de fer oxydulé, A Utô , Norberg et autres mines, on observe une manière (l'être analogue, c'est-à-dire une association intime du fer olig,iste avec des schistes quarzeux, mais Poxy (le de fer est encore assez concentré pour former un minerai

riche de 4o à 5o p. o/o, tandis qu'ici la teneur varie entre 20 et 33 p. o/o ; aussi est-on obligé de trier le minerai, d'en bocarder et laver une partie. Ce minerai paraît être en relation avec une roche Relation du mi-

dioritique composée d'amphibole, d'orthose et gerhaei d'albite ou oligoclase, qui s'est injectée au milieu des schistes cristallins et qui est elle-même imprégnée (l'oxydes de fer; mais il est remarquable qu'à l'intérieur de la diorite le fer oligiste ne se montré pas généralement avec une forme écailleuse, comme si la texture massive de la diorite avait été moins favorable au développement de la forme

daivoer?t quunee.