Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 131]

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260 Composition de ces minerais,

GITE'S MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,

DE LA NORWÈGE ET DE LA. FINLANDE.

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Les nombreuses analyses de ces minerais qui

La génération de ces minerais paraît avoir lieu La. génération encore maintenant; c'est une opinion générale- dect,..(nstimiaiienereanis

MM. Svanberg et Lidbeck, en ont fait connaître la composition. Après lavage , quand ils ont été dépouillés de la matière terreuse adhérente, ils renferment : silice, de 8 à 20 p. o/o ; alumine, de t à 4; chaux, de o à 3; magnésie, de o à i/2-' oxyde

ment répandue dans le Nord de l'Europe : elle est coreaujourd'hui.

ont été faites en Suède , principalement par

de manganèse, de 1/2 à 34; peroxyde de fer, de 35 à 78; acide sulfurique, de o à 1/2 ; acide phos-

phorique, de 1/2 à i 1/2 ; eau et matières organiques, de io à 20. Dans ces minerais le soufre est à l'état d'acide sulfurique et en très-petite quantité, il y en a habituellement moins de 1/4

p. o/o ; la teneur en acide phosphorique est bien plus élevée. L'oxyde de manganèse se trouve dans des proportions très-variables , et il y en a habituellement de 3 à 4 p. o/o. Les minerais des lacs .et. ceux des marais offrent la même composition,

mais les premiers sont ordinairement un peu

Mode d'extrae, hou.

moins phosphoreux. Ces minerais s'extraient du fond des lacs à l'aide de la drague ; on prétend qu'ils se trouvent plutôt près des rives que vers la partie centrale ; leurs, en raison de la plus grande difficulté qu'on aurait à les enlever dans les endroits où il y a une profondeur d'eau un peu considérable, l'extraction se fait de préférence près des bords. Dans les endroits marécageux susceptibles de se dessécher en été, l'exploitation se fait à ciel ouvert comme clans les minières des terrains tertiaires ; le minerai

'forme des dépôts très-étendus, mais peu épais, qui sont souvent couverts de terre végétale et de verdure. On en trouve quelquefois au bord des rivières , dans les endroits où leurs rives sont basses et leur cours peu rapide.

appuyée d'abord sur le gisement de l'oxyde de fer qui se montre fréquemment entremêlé au milieu de la tourbe et des plantes marécageuses, ensuite sur le fait que d'énormes quantités en ont été extraites sur certains points depuis un temps immémorial; on prétend même que le dépôt ferrugineux, quand il est épuisé, peut se reproduire en un demi-siècle.

La formation de ces dépôts est due à l'inter- Maniére dontili vention de substances organiques principalement se forment. de nature végéta-lé; leur décomposition spontanée

donne naissance à des acides qui se combinent avec l'oxyde de fer en le ramènant à l'état de protoxyde, comme le montrent les intéressantes observations de MM. Kindler et Da ubrée ( i). Ensuite le sel de fer dissous dans l'eau se peroxyde sous l'influence de l'oxygène de l'air et se transforme

en un sous-sel insoluble, qui se précipite graduellement à l'état gélatineux et se durcit peu à peu en englobant des conferves et des carapaces d'infusoires. Je dois rappeler ici un fait que j'ai déjà signa- Couleurdeseaux lé (2), l'ayant observé en Laponie, en Suède et en de beau5euP lacs et rivière3.

Finlande, principalement dans les régions où il

'existe des minerais de fer de cette espèce. Les eaux

de beaucoup de lacs et de rivières présentent une

teinte d'un jaune-rougeâtre ou jaune-brunâtre, Annales des mines, 4' série, t. X, Formation du minerai de fer des marais et des lacs, p. 45. Annales des mines, 40 série, t. XII, Études sur les glaciers du nord et du centre de l'Europe, p. 134_