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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE, ETC.
Sneehâttan , dans les vallées du Gruvedal et du Skamsthal t là il y a aussi des mamelons de roche
diallagique semblable à celle de Rëhammer et Ferager. Le fer chromé est partout accompagné de serpentine; mais les gîtes ne se trouvent pas tous au milieu de la norite; il y en a qui forment des lentilles au milieu de schistes feuilletés chloriteux ou micacés; tels sont ceux qu'on exploite au bord du lac Leervand : ici les lentilles sont peu étendues et ont une épaisseur qui varie de .2
Mètres à quelques centimètres. Souvent le fer chromé est accompagné de mica vert cristallisé en
prisme à six faces, et l'on y voit dans des druses des cristaux rhomboédriques de chaux carbonatée.
La Serpentine , qui est intercalée entre les schistes a souvent pris elle-même une structure schisteuse; cependant elle leur est postérieure, car elle en coupe les couches:suivant des surfaces dobt-
bès dê la même manière que les sk6lar qui traversent des roches massives ou stratifiées. Production des
Les différents gîtes que l'on exploite dans la
gttes de ferclif°- 'contrée de Ilôraas et sur la partie occidentale du rué.
Dovre emploient à peu près quatre cents ouvriers. La production annuelle en fer chromé s'est consi-
dérablement accrue dans ces dernières années; elle est actuellement de plus de 50.000 quintaux métriques. La plus grande partie du minerai est expédiée en Angleterre; on traite seulement la portion la plus pauvre à l'usine de Leerfoss , située
auprès de Drontheim ; on y a fabriqué en 1844 ii .o54 kilogrammes de chromate de potasse.
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OBSERVATIONS sur les gîtes métallifères de la Suède, de la Norwège et de bz Finlande, Par M. DUROCHER , Ingénieur des
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tre----
Mee. e
DEUXIÈME PARTI ne CLASSE DE GÎTES : Mines de sul
séniures métalliques et métau' Maintenant nous allons décrire les gîtes-de métaux sulfurés, sulfarséniés et natifs : nous com-
mencerons par les mines de cuivre ; ce métal est le plus abondamment répandu en Scandinavie après le fer, et dans une mine de la -Finlande il est ac
compagné d'étain oxydé. Nous examinerons ensuite les gîtes de cobalt gris et de sulfures nickellifères qui sont intimement liés à ceux de cuivre, puis les gîtes de galène argentifère, et enfin nous ferons connaître les mines d'argent et d'or natifs.
Mines de cuivre. Nous avons vu qu'il existe dans la Scandinavie plusieurs zones cuprifères les gîtes faisant partie d'une même zone présentent en général des caractères analogues. J'ai visité les principales mines de presque toutes ces zones; je décrirai d'abord celles de la Norwège, puis celles de la Suède, et, sans trop altérer l'ordre géographique , je m'atta:
cherai ,
comme je l'ai fait pour ;es mines de fer,
à grouper ensemble les gîtes qui sont doués de
caractères semblables.
Tome X/7,
1849.
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