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UTES MÉTALLIFÈRES DE L4 SUÈDE
DE LA NOICIATÈGE ET DE LA FINLANDE.
La laumonite de Falun est semblable à celle d'Huelgoet , rnais elle est à plus petites lames et
que même en dehors des mines il y a de la pyrite de cuivre disséminée en petite quantité dans la
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moins nettement cristallisée; elle se comporte de la même manière au chalumeau et avec les acides. Elle s'effleurit aussi spontanément lorsqu'elle est
abandonnée à l'air, elle perd alors sa translucidité , devient friable et blanchâtre. On trouve à Falun divers produits de décompoProduits de décomposition. sition , sous forme d'efflorescences ou de cristaux groupés en stalactites, du zinc sulfaté, du fer sul-
faté vert et du fer sulfaté rouge qui, d'après les recherches de M. Berzélius, est un sulfate double hydraté de protoxyde et de peroxyde de fer associé à du sulfate de magnésie; une partie des eaux qui sortent de la mine &Falun sont assez chargées de sulfate de fer pour qu'on puisse les employer à la fabrication de la couperose. Des phénomènes Si l'on considère l'ensemble des faits que nous qui se sont déve- venons d'exposer, on reconnaît que les gîtes de Fa. loppés Falun. lun sont le résultat de phénomènes très-complexes. On a d'abord des roches de micaschiste et de calcaire qui probablement sont sédimentaires et métamorphiques, et peut-être en est-il de même de la roche de quartz micacé, bien qu'elle ne paraisse pas être stratifiée. Ensuite on ales filons de trapp ou diorite grenu qui sont postérieurs à la roche de
quartz et au micaschiste, puis les skôlar chlorite (IX et talqueux qui sont pl us modernes que toutes les roches ci-dessus, puisqu'ils les coupent. Malgré les différences d'âge de ces roches, elles sont toutes
métallifères sans exception, mais à divers degrés. C'est autour des skôlar que s'est concentrée principalement la pyrite cuivreuse; cependant elle s'étend fort loin de ces veines, en s'appauvrissant beaucoup il est vrai; ainsi on a reconnu à Falun
roche de quartz.
Les théories par lesquelles on explique la for- La formation de l'amas de SM, mation des dépôts métallifè.res en général ne pa- gruva est diffiraissent pas applicables aux mines dé Falun ; il cile à expliquer. est surtout difficile de concevoir comment s'est formé l'amas de pyrite cuprifère de Storgruva : la supposition qui semble la plus naturelle, consiste à regarder la roche de quartz et les pyrites comme s' étant injectées à l'état d'un magma pâteux, mais elle
est sujette à plusieurs difficultés ; ainsi elle parait peu en harmonie d'abord avec la forme de l'amas qui est un cône renversé, puis avec la dissémination des pyrites dans la diorite trappéenne qui est postérieur à la roche de quartz, et 'enfin avec la concentration de la pyrite cuivreuse, de la galène et de la blende autour et au dedans des skôlar qui se sont eux-mêmes formés après le diorite. Il y a ici cinq roches différentes, le micaschiste, desDissémination sulfures mé-
le quartz, le calcaire, la diorite, et les skôlar ; il talliques dans roches difféest impossible qu'elles aient toutes la 'même ori- cinq rentes. gine , qu'elles aient été formées à la même époque
ou qu'elles aient surgi toutes à la fois dans un état du fusion pâteuse ; cependant, comme elles contiennent toutes des sulfures métalliques, faut admettre que ces sulfures ont eu la faculté de se transporter à des distances un peu grandes en cheminant à travers des roches solides et se disséminant au milieu d'elles. Quant aux skülar, on peut les considérer' comme ayant exercé une action de concentration ou action de contact sur la pyrite
de cuivre et la galène, action analogue à celle qu'ont produite certaines roches encaissantes sur les minerais. contenus dans les véritables filons. Le dépôt des sulfures métalliques a dû accompagner