Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 176]

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Le pyroxène malacolite ou salite, ainsi appelé Cristaux de pyroxene engagés du nom des mines de Sala , se trouve tantôt en dans !a galène.

Substances accessoires.

DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

Grues MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,

clair, tantôt en masses lamelleuses d'un vert habituellement

prismes rectangulaires très-nets et tronqués sur les arêtes longitudinales. Ces prismes bases engagée dans ont en général une de leurs dolomitiques, mais soudes masses calcaires ou vent ils pénètrent au milieu d'une agglomération enveloppent de lames cubiques de galène qui les Plusieurs de ces cristaux presque complétement. intérieur on quelquefois à leur sont tordus, et voit des filets de galène disposés comme de petits cordons parallèles aux arêtes. les Outre -les minéraux cités précédemment , encore du talc grenu mines de Sala renferment

d'un vert clair, de la chlorite, de la trémolite viroutreuse en prismes d'un blanc-vert, des grenats pétrosilex ou halleflinta ges dodécaédriques , du de en masses compactes , grises, vertes et rouges chair, souvent mélangées d'actinote et de sulfures métalliques. On trouve encore de la serpentine noble, jaune de cire, passant parfois à l'asbeste, de l'amiante ou liége fossile , de la tourmaline noire, de l'épidote grise, de la pikrophylle, c'est-à-

dire un bisilicate magnésien hydraté (3MS'-1-2Aq) verdâtre, lamelleux et analogue au diallage; une espèce d'hydrosilicate d'alumine très-onctueuse

au toucher, de la baryte sulfatée grise en masses prismatiques, et enfin du gypse cristallisé dans des géodes. le Les mines de Sala sont fort anciennes; dès Production des elles mines de Sala. XIIle siècle , sous le roi Magnus Ladulâs,

et au étaient en pleine activité ; c'est au xveplomb et

xvie siècle qu'elles ont fourni le plus de d'argent; mais depuiscette époque, I eurproduction

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a considérablement diminué. Ainsi, en 15o6,Pan-

née la plus prospère, elles ont fourni 35.266 marcs d'argent, et de 1400 à 1547 , l'année la

plus mauvaise a été 1403 , où on n'a obtenu que I.370 marcs. En 1551 , la production en argent était encore de 14.272 marcs; en 156o elle s'est abaissée à 5.215 marcs, et depuis lors elle ne s'est jamais élevée à 10.000 marcs; depuis plusieurs années elle est d'environ 3.5oo marcs. Le produit total des xve, xvie et xvne siècles a été de 1.640.0oo

marcs ou 348.5oo kilogrammes d'argent. De

1817, il a été seulement de 202.647 marcs ou 43.062 kilogrammes : on voit que ces mines ont fourni, de 14o0 à 1817, 391.662 kilogrammes

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d'argent.

Mines d'argent natif: La galène est bien moins commune en Norwège Différence entre qu'en Suède; on y connaît très-peu de gîtes plombiferes , mais souvent l'argent se montre associé et deireered7iaare la Norwége.

en quantité notable à d'autres minerais que la galène et principalement à des sulfures cuivreux,

comme on le voit dans le Tellemarken et dans les mines des environs d'Aardal. Dans la région de Kongsberg, il existe une foule de mines d'argent natif, tandis que l'on n'en connaît pas, que je sache, de semblables en Suède. La petite ville de KongSberg, qui doit son im-

Situation

portance principale à ses 'mines, et qui possède de Kongsberg.

en outre une manufacture d'armes, une forge et un établissement de monnaies, est située dans la vallée du Lauven , à la séparation des collines mamelonnées et des hautes montagnes. Du côté oriental, entre Kongsberg , Holm estrand et Drammen s'étend un plateau ondulé, bosselé, ne pré-