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372 CITES NIÉT ALLILÈRES DE LA SUÈDE, men. A Eidsvold , il y a dans le gneiss plusieurs
veines de quartz contenant des pyrites de fer et de cuivre, du fer oligiste et du cuivre gris; l'or s'y trouve disséminé sous forme de pellicules et de grains. Pendant la seconde moitié du xvine siècle, on a ou vert plusieurs mines sur ces veines aurifères , mais on n'en a retiré aucun bénéfice. Aux mines de Skara, qui sont aussi abandonnées, il y a des veines contenant des pyrites, de la blende et de l'or natif parfois concentré en noyaux volumineux; ainsi on en a extrait un fragment du poids
de 62 marcs qui a fourni 39 marcs d'or. Mines d'OEA-lel fors.
Le même métal a été exploité, il y a un peu plus d'un siècle, aux mines d'OEdelfors, dans la paroisse d'Âhlshetla, en Smâlande ; on y voit affleurer une masse de quartz micacé, passant au hornstein, qui paraît dériver du micaschiste et qui se trouve dans du gneiss et du granite. Elle est épaisse de plus de
2.000 mètres; allongée de l'Est à l'Ouest, et traversée par beaucoup de veines de quartz ondulées, à peu près verticales qui courent moyennement du Nord au Sud, mais qui prennent accidentellement la direction des couches adjacentes et ressemblent
alors à des amandes interstratifiées. Ces veines contiennent des pyrites de fer et de cuivre, du fer oxydulé, de la galène, du cuivre carbonaté bleu et vert : l'or se trouve dans la pyrite en particules indiscernables et dans une proportion variable de o à o,0006o; en outre, il se montre sous forme de pellicules et de dendrites au milieu des veines de quartz; il pénètre aussi dans la roche encaissante. Dans ces veines on trouve encore du feldspath com-
pacte , de la chaux carbonatée lamelleuse, de la préhnite en sphéroïdes radiés et une zéolite grenue qui est connue sous le nom de stilbite farineuse ou zéolite rouge d'OEdelfors ; elle a pour
DE LA NOFINVÈGE ET DE LA FINLANDE.
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composition CS3-1-3AS3+3Aq ; c'est un hydrosilicate d'alumine et de chaux. Lorsque je visitai en ; 839 l'extrémité du golfe Découverte d'or de Botnie , on venait d'y découvrir de l'or natif aux environs de Torna , près de l'embouchure du Eiv en Finlamk.
Kemi-Elv ; là il y a des couches de schiste micacé et de calcaire cristallin qui sont subordonnées au
gneiss et accompagnées de masses dioritiques dans le voisinage affleure aussi du granite. Les schis-
tes cristallins contiennent des pyrites de fer et de cuivre ainsi que de la galène ; cependant l'or natif n'a pas été trouvé en place, mais dans des blocs de micaschiste mélangé de lames d'amphibole et de spath calcaire, avec une grande quantité de pyrites de fer et de cuivre et un peu de galène ; l'or était disséminé dans le spath calcaire. A la limite
de la Finlande, aux environs de Pétrozavodsk, près du lac Onega, il y a aussi une mine d'or. On sait que l'industrie des orpailleurs a eu autrefois un grand développement dans certaines parties de la France, même dans des régions telles que l'Ariège, où on ne connaît pas de mines d'or; d'ailleurs, la plus grande partie de l'or que produit actuellement la Sibérie est extraite de terrains arénacés provenant de la dénudation des montagnes. Mais en Scandinavie, où l'on connaît un assez grand nombre de gîtes aurifères, et où les dépôts arénacés sont très-développés, il est re-
marquable que l'on n'ait point exploité l'or qui peut s'y trouver ; cependant les alluvions de plusieurs rivières doivent en contenir, et d'après des essais faits par 1M. Albrecht , ingénieur saxon au service du gouvernement finlandais, le sable granitique des 'rives du Kémi-Elv renferme des paillettes d'or, mais en faible quantité.