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ITES MÉTALLIFEItES DE LA SUÈDE,
baryte sulfatée, de la chaux carbonatée et une grande quantité de spath fluor, cristallisé en cube et en octaèdre, et présentant diverses couleurs verte, bleue, jaune, rouge et violette. Les gîtes de galène que nous venons de menVeines de galène contenues dans paraissent pas être, comme ceux de la tionner la formation por_ PhYriq"e d'Eu Norwège, essentiellement inhérents à la surface dalen. de contact des terrains stratifiés paléozoïques et
du granite de la même période; mais il y a aux environs d'Elfdalen, en Dalécarlie, des gîtes qui se trouvent près de la séparation de ces deux espèces de roches. La formation porphyrique de cette contrée, qui se rattache à la période de transition et qui paraît correspondre au porphyre
rhombique des environs de Christiania renferme quelques gites de ce genre; ainsi, d'après Hisinger, , on a exploité. à Silderas , dans les mines de Rothenthal , des veines qui contenaient de la galène à grains fins avec des gangues de quartz, chaux carbonatée et fluatée; à l'Est de la veine principale on a trouvé de l'orpiment. Les lambeaux de terrains secondaires, jurassique et crétacé qui existent dans le midi de la Suède ne paraissent pas contenir de dépôts métallifères.
Résumé général et considérations sur l'origine' des gîtes métallifères .de la Scandinavie. Terrains dm te
nant des mines de fer.
Maintenant nous allons résumer les principaux caractères que nous ont présentés les mines de la Scandinavie, et nous ajouterons quelques considérations sur leur origine. Commençons par les mines de fer : Nous avons vu que la plupart des gîtes d'oxydes de fer et les plus importants font partie de la formation gneissique ; il y en a quelques-uus,
mais en petit nombre, dans le terrain d'Urthon-
DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
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.,cliiefer de la province de Drontheim , et il en existe aussi dans les terrains siluriens de la Norwège
méridionale près de leur contact avec le granite. Sauf quelques cas particuliers, ces gîtes ne for- Formdeges e s ît ment point de véritables filons, mais des amas ded'oxydes formes diverses, des masses cylindroïdes, dont l'axe .est fortement incliné ou même vertical et dont la base est ordinairement très-allongée dans le sens de la schistosité des roches encaissantes; souvent
de fer.
même ce sont de grandes plaques lenticulaires, analogues à des couches, mais ondulées, alternativement renflées et amincie. Les amas contenus
clans le gneiss sont rarement isolés, ils constituent habituellement des bandes en forme de chapelets; des masses lenticulaires fort nombreuses sont juxtaposées bout à bout suivant un même plan de fissilité ou suivant des plans très-rapprochés; elles forment des séries de plusieurs kilomètres de longueur, comme le montrent leslig. 23, 24 et 25, PI. III. Chaque amas considéré isolément a une largeur
Dimension des ferrifères.
qui varie de orn, Te à 6e mètres en Suède et de om,10 amas
à 20 mètres en Norwège; leur longueur s'élève à plusieurs centaines de mètres. Il y a, il est vrai, des gîtes qui semblent former des montagnes entières, comme ceux de Taberg en Smâlande, de Gellivara,
Kirunavara, etc., en Laponie, alors leur largeur et leur longueur peuvent être évaluées à plusieurs milliers de mètres ; cependant ce ne sont pas des masses ferreuses tout à fait continues, elles sont divisées en plusieurs parties par des bancs ou veines de roche stérile. Plusieurs mines de fer de la Suède, telles cille Danernora , Uto, le Bispberg , etc., ont été appro
fondies jusqu'à près de 200 mètres ou plus audessous de la surface, sans que l'on ait remarqué Tome X V, 1849.
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