Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 192]

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DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE

conclure que c'est un phénomène de diffusion ou de'cémentation plutôt que le résultat d'une fusion simultanée. Le calcaire s'est comporté comme une éponge susceptible d'absorber du fer oxydulé, et il en est de même des schistes quartzeux relativement au fer oligiste. Nous avons reconnu comme un fait général la L'injection des des veines de granite à gros grains qui va eingersods e ggrraaniiiLles Pre'sence dans les gites de traversent les gîtes de minerai de ter; en effet, fer oxydulé est nous avons signalé ces veines en Suède, en Norun phénomène général dans le wège, en Finlande, et nous avons vu qu'il y en a de l'Euroaussi à Gellivara en Laponie ; elles dépendent Npeo.rd évidemment d'un même phénomène qui s'est développé depuis la côte occidentale dela Norwègej us.

qu'au lac Ladoga, près de Saint-Pétersbourg. Ces veines se rattachent au granite à larges lames d'orthose et d'oligoclase, peu micacé, que nous avons décrit dans notre Coup d'oeil sur la constitution géologique de la Scandinavie, granite qui est postérieur aux amas de minerai de fer et aux roches dioritiques. Nous avons remarqué dans beaucoup de gîtes Phénomène des skeilar. -Un autre phénomene, celui des skôlar, d,est-à-dire des veines de chlorite, de talc ou de serpentine qui traversent les amas de fer oxydulé en. divers sens. Elles n'ont pas influé sur la formation de ces amas, car elles correspondent à des plans de division, seulement elles servent au mineur en lui facilitant l'abattage de la roche : mais ces mêmes veines ont exercé une action très-manifeste sur le dépôt des sulfures ,métalliques. En examinant le tableau que j'ai tracé des gîtes La structure et la

rosseur des ',oxydes de fer, on reconnaît que dans une même gra igns de fer oxydulé sont en rap- région et dans les gîtes analogues, la structure du , port avec la na- euelles lei oxyouu. et la grosseur du grain sont à peu tue des r près les mêmes

ainsi dans les mines de la Sudereneais,antes

383 manie et dans celles des environs d'Arendal , le

minerai est à gros grains et affecte généralement une structure lamelleuse ; il présente des clivages parallèles aux faces de l'octaèdre régulier. Dans beaucoup de gîtes où le minerai est presque dé-

pourvu de gangues, tels que le Bispberg, Herriings, Jerna, Gellivara, etc., le fer oxydulé est à grains moyens et cristallins qui tendent à prendre la forme octaédrique et qui se désagrégent avec facilité, probablement par suite de la contraction qu'ils ont éprouvée en se solidifiant. Lorsque le fer oxydulé forme des masses enclavées dans le calcaire, comme à Danemora , Clackberg, à Aaserud, etc., il est habituellement à grains fins et -quelquefois presque compacte. Lorsqu'il est disséminé dans des roches dioritiques ou amphiboliques , il est ordinairement à petits grains, et il en est de même lorsqu'il est associé à du fer oligiste : celui-ci se présente habituellement sous forme de petits feuillets ou d'écailles ; cependant il y a quelques mines, aux environs de Kragerik, où le fer oligiste est à gros grains et présente une forme cristalline rhomboédrique. C'est une circonstance fort curieuse que les gîtes innombrables de minerai de fer que renferment les terrains de la Scandinavie, soient formés presque sans exception d'oxydule et de peroxyde anhydre, mais non d'hydroxyde, ni de carbonate, ou d'alumino-silicate : ces substances ne s'y trouvent qu'accidentellement, e t l'hématite rouge elle-même y est exceptionnelle, les oxydes de fer ont pris constamment une structure Cristalline.

Les minéraux que l'on rencontre dans les gîtes Des minéraux se trouvent de ruinerai de fer sont très-variés, mais on ne peut qui dans les gites de les considérer tous comme en faisant partie essen- minerai de fer. tielle: il en est qui ont évidemment une origine