Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 200]

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DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE

critespar M. A. Burat (1), et qui se trouvent à la séparation des terrains crétacés et des roches serpentineuses. Maintenant je vais signaler les relations qui Relations entre les dépôts et sut Métalliques à la nature e su es dépôts epo"ts dsulfures ien les métalh-t titres roches des terrains encaissants. 11 est étonnant que ces ques et encaissantes. relations n'aient point excité l'attention des ob-

servateurs , bien qu'elles aient une importance évidente. Les sulfures et sulfarséniures se montrent quelquefois en Scandinavie disséminés au milieu de roches massives, des amphibolites, de la serpentine, des amas de fer oxydulé, etc. ; mais la plupart des gîtes se trouvent clans des roches schisteuses ou stratifiées; ils ne sont pas , habituellement, renfermés dans le gneiss proprement dit, mais dans des couches quartzeuses , micacées, chloriteuses,arnphiboliques ou calcaires. La roche gneissique qui forme les fahlbandes cuprifères

d'iireskuttan semble faire exception à la règle; mais nous avons vu qu'elle se rapproche plus du

micaschiste que du gneiss, car elle est très-quartzeuse et contient peu de feldspath. Les roches feldspathiques semblent donc avoir Les roches feldspathiques sont eLe peu propices au dépôt des sulfures et des sulpauvres en sulfu. res métalliques. farséniures comme s'il y avait eu une action répulsive entre ces substances et le feldspath. Par conséquent, si les veines de granite à gros grains ou de pegmatite qui traversent les fahlbandes cuprifères ou cobaltifères.sont habituellement dépourvues de particules métalliques, ou n'en contien-

nent que de petites quantités, on ne peut en

conclure avec certitude que les veines sont postérieures à la formation des minerais, car leur sté(1) Études sur les mines, p. 153.

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rilité peut tenir à ce que le granite ne se trouvait pas dans des conditions convenables pour que les métaux vinssent s'y déposer. J'ajouterai ici, d'une manière générale, qu'il est rare de voir associés ensemble les minerais métalliques et les éléments des roches feldspathiques; d'après une observation que m'a communiquée M. de Hennezel , les gneiss de l'Aveyron paraissent être plus pauvres en sulfures que les autres schistes. Les minerais de cuivre et de plomb manquent aussi clans les roches feldspathiques de la Toscane; mais M. Barat regarde ces roches comme

ayant été produites 4 une époque plus récente que les gîtes métallifères de cette contrée. En Scandinavie , il y a des mines de plomb et Association géargent dans du schiste micacé ou chloriteux , et!' des mines de cuivre dans du calcaire; néanmoins avec des roches èénrea I ea rd:e ni at

la majeure partie des gîtes de galène argentifère epayire-ateluiV se trouve dans des roches calcaires, et la pl u pa rt avec des schistes

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des gîtes de cuivre pyriteux sont dans des schistes rmiliecuaxeé.s ou chlo

quartzeux, micacés et chloriteux, cornme s'il v avait une tendance particulière à l'association entre les sulfures cuivreux et le micaschiste, d'une part, le sulfure de plomb et le calcaire, d'autre part. Nous avons déjà vu que les skôlar ou veines de chlorite, de talc et de serpentine, paraissent avoir

déterminé une concentration sur la pyrite cui-

vreuse de Falun, sur la galène argentifère de Sala, SM' le cobalt gris, et principalement sur le mispickel cobaltifère et sur le cuivre pyriteux de Skutterud et Snaruni. Quant à l'enrichissement produit par les fahl-

Enrichissement

bandes sur les veines argentifères de Kongsberg, rhol(b1 uliut

parldees

nous avons montré qu'il ne faut pas l'attribuer à Kongsberg. la supposition que l'argent provient d'émanations