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DANS LA VALF.ÈE DU RHIN. TEMPÉRATURE DES SOURCES
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tu moyenne d'une source placée dans ces condi. tions, surtout si son volume d'eau est considérable et ne varie pas beaucoup dans le courant d'une année.
Il n'en est pas ainsi de celles qui sortent
des
sables diluviens ou tertiaires, dont les réservoirs sont peu profonds; plusieurs d'entre elles dérivent en effet d'infiltrations d'une rivière ou d'un ruisseau peu éloigné. Tel est le cas pour une ligne de sources qui sortent des terrains tertiaires supérieurs, .entre Bischwiller et Soufflenheina, et qui sont alimentées par des infiltrations de la Moder; quoiqu'elles soient très-abondantes, la tempéra.' ture de ces sources varie, selon les saisons, de 8°,5 40. à 2°,5, c'est-à-dire avec une amplitude de Voici quelques faits généraux qui ressortent des chiffres consignés dans le tableau des observations (1). 47i ).
température de sources
altitude,
-
i°
La température moyenne des -sources situées dans la vallée du Rhin, entre i8o et 260 mètres de hauteur au-dessus de la mer, et entre les latitudes de 48° 20' et 490, est de 10°,5 , va, leur qui correspond à une altitude moyenne de 212 mètres.
La grande nappe d'eau qui imbibe le gravier de la plaine du Rhin, possède à Strasbourg, d'après des observations faites en 1846 et 1847,
une température moyenne d'environ 100,2, qui est un peu inférieure à celle des sources proprement dites.
20 On peut juger, par un simple coup d'il, de
mer.
La ligne déterminée par l'ensemble de ces points s'éloigne notablement de la ligne droite, ce qui montre que le décroissement dans la température des sources n'est pas tout à fait uniforme à mesure que l'on s'élève. .Dans la plaine, et dans les collines de hauteur inférieure à 280 mètres, le décroissement n'est à peu près que de ° par aoo mètres ; de 280 à 36o mètres d'altitude, la diminution est beaucoup plus rapide : elle est de
quable de trouver autant d'uniformité dans la
température d'eaux qui jaillissent de .terrains variés dans leur nature, leur relief et leur exposition jurassique. Les sources en rapport avec les accidents géologiques qui seront signalés plus loin font seules exception à cette uniformité. (1) 11 ne s'agit ici que de degrés centigrades.
rla
hauteur n'est pas rature des sources à mesure que l'on s'élève ' uniforme. en examinant une courbe AB (Pl. VI, fig. 41) dont les abscisses représentent la température et les ordonnées les altitudes au-dessus de la
les
vallées des Vosges et de la Forêt-Noire, ne diffèrent, en général, dans leur températuremoyenne que de 00,8 i) au plus, lorsqu'elles sont à des altitudes très-rapprochées et à égale, hauteur audessus du niveau de la mer. Les source4 observées sortent des terrains tertiaire, itdassiqdé, triasique, du grès des Vosges et du grès rouge. Il est remar-
Le décroisse
la manière suivant laquelle diminue la tempe.- rirtunit.easei
la plaine
Les sources situées, soit dans d'égale et les collines basses de l'Alsace, soit dans
Uniformité de la
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10 par 120 mètres ;* à partir de 36o mètres, et jusà 920 mètres, le décroissement redevient le
même que dans la plaine, c'est-à-dire 10 par 200 mètres: C'est quand on quitte le sol à ondulations douces pour passer aux pentes abruptes des montagnes que le décroissement devient plus pronolicé.
3° Dans la région de la vallée du Rhin sur la-