Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
532
EXPLOITATION DES MINES D'ANTHRACITE
DANS LE DÉPARTEMENT DE L'ISÈRE.
faitement le dépilage, mais en outre à enlever sans difficulté là masse entière de combustible
par des remorces successives priFes sans interruption de l'une de ses extrémités à l'autre.
Les salbandes des amas généralement trèsinclinées présentent de fréquentes discordances. Il est donc indispensable d'y disposer régulière-
ment les tailles par un rigoureux parallélisme
entre les galeries d'allongement c', d', e' et la salbande du toit (PLUIll,fig. 14), et en chassant en contre-sens la chemise de souffrance e' (section 2). Cette chemise est susceptible d'être supprimée (1)
dans un rétrécissement de la masse et successivement remplacée par chacune de celles adjacentes d' (section 2). puis par celle d'aérage qui l'est quelquefois elle-même en x par la galerie ouverte sur le mur jusqu'à un point h où le réélargissement de cette niasse est suffisant pour permettre la reconstruction d'une des galeries cfallon.
gement supprimées. Il peut advenir alors, au contraire, que la puissance de la masse augmentant, la chemise de souffrance e s'éloignât assez de la galerie d'allongement sur le mur, b, pour (1) Les galeries d'allongement en chemise c', d',
C', étant
excavées parallèlement à la galerie a faite en suivant le toit, s'approchent insensiblement de celle b longeant le mur, et la croiseraient successivement si ce prolongement n'était discontinué à temps. On remorce alors ces tailles jusqu'au point x, où elles se terminent ainsi , puis les supprime en démolissant la muraille ni construite à
leur extrémité pour lus faire con.bler par les remblais qu'elle retient, en ayant soin toutefois d'enlever préalablement la jambe de charbon, les séparant latéralement de la retraite pour ne pas l'enfouir ; annihilant ainsi la taille e', on en achève le dépilage par celle latérale d section 2).
533
permettre l'addition entre elles d'une ou plusieurs autres galeries d'allongement en chemise/.
On prévient à la sortie d'un étranglement la
suspension temporaire du dépilage de la galerie a
faite sur le toit (section 2) occasionnée, par un trop long ajournement de la reprise de celui des
galeries en chemise voisines cc', dd',ee', en divisant la galerie b d'allongement sur le mur en deux parties h, n, par un point de rupture placé en k, là où la masse reprend sa puissance ordinaire. La partie postérieure de cette galerie est activement reculée de ce point; les galeries en chemise c', cl', e',
reconstruites pendant ce temps-là, dans l'ordrede leur suppression , pourront immédiatement et
même simultanément être remorcées quand le rapprochement des salbandes ne sera pas trop brusque. Ces galeries, ainsi que leurs premières remorces, se termineront alors constamment contre
le mur en c, d, e,j, et le mettront entièrement à découvert entre le point k et celui h où la galerie d'allongement sur cette salbande cesse d'être appliquée comme chemise d'aérage et d'être par
conséquent dépilée simultanément avec la galerie longeant le toit, jusqu'à ce qu'aboutissant en k aux remblais de l'étage supérieur, les remorces s'éloignent alors. Les difficultés de remblaiement pour le dépilage de l'étage le plus élevé, placé au faîte de la niasse, obligent quelquefois à y rompre la retraite au point h'(section 3) où la galerie d'allongement sur le mur, b, cesse de concourir à l'aérage de celle sous le toit. Les galeries en chemise c', d', e', sont dans ce cas reconstruites dans un ordre inverse de celui de leur suppression, au fur et à mesure que les reuiorces de la taille sur le mur sont assez recu-