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EXPLOITATION DES MINES D'ANTHRACITE
il est impossible de pénétrer sans de bonnes précautions de soutènement, maison explore en outre d'anciens travaux pour en retirer des massifs primitivement abandonnés parce qu'ils étaient jugés trop friables. Les procédés d'exploitation que j'y
ai introduits sont donc également favorables à l'abattage au pic et à celui à la poudre, et par conséquent applicables à toute espèce de masse minérale fournissant assez de remblais pour en opérer le complet épuisement. L'adoption du premier système décrit procurerait, dans les couches de 2 mètres à 3 mètres de puissance, une concentration aussi compacte que
celui par grandes tailles; il y exposerait moins l'ouvrier sans occasionner de plus grands frais de soutènement. Les remblais n'y manqueraient pas, si les couches étaient recouvertes par une roche ébouleuse. Il suffirait pour dépouiller sur toute son étendue un toit au contraire solide, de l'appuyer
par des étais placés latéralement aux tailles sur des murailles transversales disposées en gradins et construites avec des débris de roche appliqués antérieurement au même usage et retirés des excavations voisines à une distance convenable des massifs environnants. Les produits stériles de l'abattage , les éboulements de la roche recouvrant les masses de houille
ne suffisant pas pour combler les vides produits par l'enlèvement de ce combustible, ne pourraiton espérer parvenir à y suppléer en établissant successi ement de haut en bas des galeries principales de roulage horizontales G, G', G", G!", aboutissant d'un puits commun ou directement de la superficie du sol aux deux extrémités de ce massif destiné à être exploité par elles. Placées à
DANS LE DÉPARTEMENT DE L'ISÈRE.
553 une distance verticale convenable l'une de l'autre, ces galeries formeraient des étages continus dont les travaux préparatoires se réduiraient à la gale-
rie d'allongement sous le toit a, a', a"..., à quelques galeries de traverse 1, t"... et bures d'aé-
rage p (Pl. VIII, fig.
17 ).
Une galerie b commencée au fond de chaque étage (sections i , 2 et 3), puis prolongée à diverses reprises jusqu'à son issue parallèlement à
la galerie principale du roulage G', à 2 mètres d'intervalle, serait considérée comme chemise d'aérage et par conséquent dépilée simultanément avec la galerie d'allongement sous le toit a par des remorces et tranches, conformément aux procédés décrits , à cette différence près: 10 Que la galerie principale de roulage G' re-
présentant la galerie d'allongement sur le mur serait laissée intacte en ne commençant à abattre le charbon entre cette salbande et la galerie d'allongement b qu'à la hauteur strictement nécessaire, au-dessus de la couronne de cette galerie principale, pour ne pas nuire à sa stabilité (sections 3 et 4 ) ;
2° Que le vide produit par les remorces et par
les tranches latérales qui les précèdent, serait comblé avec les déblais provenant d'excavations
au rocher, ou avec des remblais amenés de la superficie. Ces remblais seraient amenés : dans l'étage G' le plus élevé par une galerie principale G analogue aux précédentes (section 1) établie au faîte de la masse; dans l'étage inférieur G", par celle G'... située immédiatement au-dessus et laissée à cet effet momentanément intacte, puis isolé-
ment reculée de manière à en tenir l'extrémité
constamment rapprochée de celle lt de la taille pla-
cée au-dessous pour en effectuer facilement le rem-