Annales des Mines (1887, série 8, volume 12)
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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
DE QUELQUES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS.
piston où elle est emprisonnée, et par elle le tiroir est entraîné, ouvrant à l'air de la conduite principale une du-
poignée doit être maintenue normalement pendant la
lie issue en S et en U. Enfin, quand le piston commence à redescendre, le tiroir descend immédiatement sous l'action du ressort y
Dans la troisième position (fig . 11), il n'y a ni communication du réservoir de la machine avec la chambre régulatrice ou avec la conduite principale, ni échappement de ces deux dernières, et, par conséquent, aucun effet
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marche.
et ferme d'abord cette double issue ; puis le piston, achevant sa course, vient reposer sur le siège bd et ferme la communication du trou f à l'orifice S.
sur les freins. La quatrième position (fig . 12) correspond au serrage
Avec, le robinet que je viens de Fonctionnement. décrire, on peut obtenir cinq résultats différents en don-
du frein pour les arrêts ordinaires. Dans cette position, la cavité M met en communication la chambre régulatrice avec l'air extérieur par l'intermédiaire des orifices A
nant cinq positions différentes à la poignée de ma-
et D. Par conséquent, la pression diminue dans la chambre
noeuvre n. Ces cinq positions sont représentées sur les ,'g. 9 à 13 de la Pl. VII qui montrent comment l'orifice et les cavités du papillon t se présentent dans chaque cas devant les orifices de la cloison a. La première position (,'g. 9) a pour résultat de desserrer les freins. En effet, dans cette position, l'air passe directement du réservoir de la machine dans la chambre régulatrice par les orifices K et À, et de là dans la conduite principale en repoussant la soupape s. En même temps, il appuie le piston r et le tiroir V au bas de leur course, ce qui ferme les orifices S et U. Par conséquent, la pression monte dans la conduite principale. On la laisse monter jusqu'à ce que les freins soient desserrés; après quoi, on ramène la poignée dans la deuxième posi-
régulatrice. Le mécanicien la laisse diminuer jusqu'à ce qu'elle atteigne la valeur qu'il veut obtenir dans la conduite principale ; après quoi, il ramène la poignée dans
tion.
Dans la deuxième position (fig. 10), l'air du réservoir de la machine alimente la conduite principale par l'inter. médiaire des orifices K et B, B et de la soupape u, et il y maintient automatiquement une pression inférieure de 3 kilogrammes par centimètre carré à celle du réservoir
la troisième position.
Par suite de la dépression produite dans la chambre régulatrice, le piston r monte en faisant échapper l'air de la conduite principale, d'abord par le trou f et Pori: fice S, puis, si la dépression est assez forte pour vaincre la bande du ressort y, par les orifices U et S ouverts en grand. La pression baisse alors dans la conduite princi: pale, ce qui produit le serrage des freins. Quand elle se rapproche de celle qui existe dans la chambre régulatrice, le ressort y ramène le tiroir V au bas de sa course en entraînant le piston r; puis le piston achève de descendre, et l'échappement se ferme complètement, mais sans à-coup. Enfin, la cinquième position (fig. 13) correspond au ser'
rage des freins pour les arrêts d'urgence. Dans cette position, la cavité N met en communication directe la conduite principale avec l'air extérieur par l'intermédiaire
de la machine. La bande du ressort qui appuie la soupape u sur son siège et celle du ressort t doivent être
du conduit L et des orifices C et E.
réglées en conséquence. C'est dans cette position que la
mières positions, l'effet produit est identiquement le
Il résulte de ce qui précède que, dans les trois pre-