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Annales des Mines (1914, série 11, volume 3, partie administrative)

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CIRCULAIRES.

391

CIRCUL AIRES.

liser la procédure suivante déjà en usage dans certains déparASSISTANCE ET COUCHES.

PRÉVOYANCE

SOCIALE.

APPLICATION DES

LOIS

— DES

ASSISTANCE

17

JUIN ET

AUX FEMMES EN

30

JUILLET

1013.

tements. Une circulaire est adressée par l'ingénieur en chef des mines àtous les délégués mineurspour les inviter à faire parvenir leurs

(Circulaire aux préfets, du

16

mars

1914,

au sujet de l'assistance

aux femmes en couches.)

états de visites concernant un mois donné avant une date fixée par le service des mines en tenant compte des circonstances, le 4 du mois suivant, par exemple. Seuls les états arrivés à cette date sont transmis et donnent lieu à l'établissement de certifi-

Cette circulaire ne concerne pas le service des mines.

cats de paiement. Quant aux états reçus après cet date, ils ne sont transmis par le service que le mois suivant. En faisant connaître aux délégués la date extrême à laquelle doivent parvenir leurs étals de visites, le service des mines devra appeler leur attention sur les conséquences que peut avoir pour

DÉLÉGUÉS A

LA

SÉCURITÉ DES

OUVRIERS

MINEURS.

— RETARD APPORTÉ

DANS LE PAIEMENT DES INDEMNITÉS. — INSTRUCTIONS.

eux le retard apporté à la production de leurs états. [Ces dispositions seront portées à la connaissance de tous les délégués, même de ceux qui ont toujours fait preuve de la plus grande

Le ministre du travail et de la prévoyance sociale, A Messieurs les préfets, Messieurs les ingénieurs en chef des mines.

régularité dans l'envoi de leurs états. Il appartiendra naturellement au service des mines et à l'administration préfectorale de faire de leur côté toute diligence dans l'examen, l'établissement et la transmission des diverses pièces

Paris, le 16 mars 1911.

nécessaires au paiement des délégués mineurs. Je vous serais obligé de m'accuser réception de la présente circulaire et de me faire part des mesures que vous aurez prises

Mon département a été saisi à plusieurs reprises de réclama-

pour vous y conformer.

tions signalant le retard apporté dans le paiement aux délégués

Albert

MÉTIN.

à la sécurité des ouvriers mineurs des indemnités qu'ils doivent régulièrement recevoir tous les mois. Les enquêtes qui ont été effectuées à la suite de ces réclamations ont permis d'établir que, dans la très grande majorité des cas signalés, le paiement tardif des indemnités mensuelles des délégués mineurs provenait du retard apporté par quelques délégués eux-mêmes à l'établissement de leurs états de visites et à

DÉLÉGUÉS A LA SÉCURITÉ L'ARTICLE

3

DES

DE LA LOI DU

13

OUVRIERS DÉCEMBT.E

MINEURS.

1912. —

PRIMES D'ASSURANCE PAR LES EXPLOITANTS.

APPLICATION

DE

REMBOURSEMENT DES

INSTRUCTIONS.

l'envoi de ces états au service des mines. La négligence de quelques délégués dans l'établissement et l'envoi de leurs états a alors pour conséquence de retarder, pour tous les délégués, la transmission des certificats de paiement à

Le ministre du travail et de la prévoyance sociale à Messieurs les préfets.

l'administration préfectorale, et finalement l'établissement, par

Paris, le 26 mars 1914.

cette dernière administration, des mandats de paiement. (1 me paraît inadmissible quel'ensemble des délégués mineurs d'un département aient ainsi à supporter les conséquences de la négligence éventuelle de quelques-uns de leurs collègues. Afin d'éviter cet inconvénient, j'ai décidé qu'il y avait lieu de généra-

La loi du 13 décembre 1912 (*), qui a étendu aux délégués mineurs le bénéfice de la législation sur les accidents du travail, (*) Volume de 1912, p. "Ïu4.