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Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)

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194

ntS miNts.

AÉ11 AGE

seule, toutes choses demeurant égales d'ailleurs, sont à très-peu proportionnelles à l'expression

Tt

195

TEMPi.ilATURE

NOMBRES

>OMBRES

de l'air ascendant en

proportionnels à la masse d'air qui sort

proportionnels aux

dans l'unité, de temps ,

ou à l'activité de la

quantités de e'll"

circulation.

bustible bridées.

30

43

43

masses d'air correspondantes à des températures T de 30,4o, 5o, 6o et toc) degrés centigrades, seront

40

51

102

respectivement proportionnelles aux nombres 43, 51, 58, 64, 79.

50

58

1+0,00375 T

degrés centigrades.

dans laquelle T est la température de l'air chauffé

par le foyer, et t la température de l'air atmosphérique (i).

On conclut de là que si t = Io degrés, les

2° Les quantités de combustible brûlées, sur le foyer, pour obtenir diverses températures, seront

d'ailleurs à peu près proportionnelles aux produits des masses d'air, par l'accroissement de tem-

pérature que le foyer doit leur communiquer. Supposons que , dans tous les cas, l'air arrivant au foyer d'aérage, ait acquis, dans le parcours des galeries souterraines, une température de 20 degrés, de sorte que les accroissements respectifs de

température communiqués par le foyer soient égaux à iø, 20, 3o, 4Q, 8o degrés, on voit que les quantités de combustible bredées seront respectivement proportionnelles aux nombres : 43, '102,

174, 256, 632. On peut donc former le tableau suivant :

) Voyez le deuxième mémoire sur le mouvement de l'aie dans les tuyaux .de concluie, S 9, Ami, des Mues, I. XII, série.

,

,74

Go

64

256

100

79

632

Les nombres, inscrits dans- la deuxième colonne de ce tableau, croissent lentement, et d'autant ,plus lentement que la température est déjà plus élevée, tandis que les nombres de la troisième colonne croissent très - rapidement, et suivant une loi d'autant plus rapide, que la température est déjà plus élevée. Ainsi en portant la tempéra-

ture de 30 à too degrés, on ne double pas la masse d'air entrante dans l'unité de temps, et il faut augmenter la dépense de combustible, dans le l'apport de 43 à 632, on de i à 15 à peu près. En poursuivant l'application de la formule à des températures supérieures à 100 , on trouverait que l'activité de la circulation croîtrait de plus en plus lentement, tandis que la dépense de combustible continuerait à croître, beaucoup plus ra-