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Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)

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272 CI5EME5T, EXPLOITATION ET TRAITEMENT avec force sous le piston, elle presse d'autant plus cette garniture contre les parois du corps de pompe

et contribue ainsi elle-même à rendre la liaison plus intime.

Dans le service de la machine, il faut graisser le corps de pompe au moins une fois, et les robinets régulateurs deux à trois fois par jour. Les tiges de la machine à colonne d'eau trans-

mettent leur mouvement au balancier moteur

(fig. 6, Pl. rH) par l'intermédiaire de chaînes

à anneaux rectangulaires (anime). Il est facile

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de voir que , si la communication se bornait là il arriverait nécessairement quelquefois que les tiges descendant plus vite que le balancier du côté où celui-ci s'abaisse , lui imprimeraient en remontant des chocs violents qui tendraient à détraquer la machine. Pour obvier à cet inconvénient , on a rendu le tout solidaire ou à liaisons complètes, au moyen d'un second système de chaînes à anneaux ovales , accrochées en sens inverse des précédentes au balancier moteur. C'est encore à l'aide de chaînes à anneaux rectangulaires que lebalancier de charge communique son mouvement de va-et-vient aux tiges installées le long du puits. On voit fig. 6, Pl. 'etfig. u PI. [7111, d'autres chaînes appelées hülfskette, qui font le tour du balancier auquel elles sont fixées par deux crochets, et qui servent en cas que celles dites uhrkette vinssent à rompre , à prévenir les funestes accidents qui pourraient s'ensuivre sans cette précaution. Les balanciers qui se trouvent au niveau des deux systèmes de pompes sont faciles à comprendre, d'après les détails qui précèdent et à l'inspection de la fig." 4, Pl. FILI.

DE LA GALÈNE A

BLEII3ERG.2 -3 La.fig. I, Pl. VIII, rend aussi suffisamment

compte des dimensions et du mode d'assein blage des tiges placées le long du puits. Elles sont supportées, à des intervalles de 5',69, par des rouleaux en bois.

Quant à l'appareil qui produit la régulation, sa description exige plus de détails. Le balancier moteur, soumis à l'action directe de la machine à colonne d'eau , fait mouvoir un plus petit balancier dit balancier régulateur (steue-

rung,s quadrant) fixé sur le même axe que lui (P/. fig. 6 et 7). Ce dernier est placé audessus d'une rode, appelée roue régulatrice (steue-

rungs rad), qu'il met en mouvement au moyen de chaînes accrochées sur leurs contours par leurs deux extrémités (fig. 7, Pl. 114 La roue régulatrice porte à sa circonférence, suivant le prolongement d'un rayon, un marteau du poids de 28 kilogrammes , qui est désigné sous le nom de fall-

hammer, et qu'elle entraîne avec elle, dans le mouvement que lui communique le balancier régulateur. Lorsque les pistons de la machine sont aux extrémités de leur course, le marteau a atteint

la verticale, position que sa vitesse acquise lui fait dépasser. Il retombe alors par son poids de l'autre côté, sur une des deux colonnes en bois taillées obliquement à leur partie supérieure et qui limitent ses, excursions et dans sa chute fait mouvoir

les robinets régulateurs. On remarquera que ce marteau joue le rôle d'un pendule renversé. Pour permettre à la roue régulatrice de tourner ainsi seule et indépendamment du balancier régulateur, pendant la chute du marteau, une des deux chaînes qui lient ce balancier à cette roue devient alternativement lâche autour de celle-ci.