Annales des Mines (1849, série 4, volume 16) [Image 20]

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PRÉPARATION MÉCANTQUE DES MINERAIS

DANS LE MTDI 'DE L'ESPAGNE.

comprend 12 flèches, partagées en 3 batteries.. Chaque flèche ne bat pas plus de 15 à 18 coups par minute, avec une levée de om,4o. C'est par flèche et par minute une somme de levées égale 4 7 mètres environ. Cette vitesse peut être consirée comme très-petite, car on pourrait, à la rigueur, aller jusqu'à la tripler , sans trop de danger pour les cames. Au delà les flèches n'aufaient pas le temps de retomber sans heurter les cames. y est un parallélipipède en laiton de om,io d'é-

dam la mortaise cte, et que son intérieur fût taraudé de manière à former un écrou de longueur

Différents moyens d'assu-

rer aux mentonnets une hauteur

paisseur que la came rencontre lorsqu'elle soulève

necne. J'imagine que l'épaisseur de cette pièce

invariable et in- n'est aussi grande qu'en vue de suffise à une usure dépendante de l'usure des pi- à peu près égale à celle du pilon, de manière à Ions,

maintenir le point de saisie à un niveau constant, malgré l'abaissement successif de ce point de saisie, à mesure que la face battante s'use. Si cette condition est remplie, il serait difficile d'y satisfaire d'une manière plus simple, mais l'usure du pilon dépendant avant tout de la matière soumise au hocardage , il doit être malaisé de se procurer à volonté pour le mentonnet r des métaux -capables

d'une usure déterminée. Peut-être pourrait--on, sans complication trop grande, s'assurer l'avantage que le constructeur

avait en vue, en rattachant le mentonnet à un boulon qui, serait logé dans l'extrémité supérieure de la flèche, suivant son axe : fileté à sa partie inférieure et maintenu par le haut en position invariable au moyen de la goupille g et de la coiffe cc

(fig. xo), ou par tout autre moyen de solidité cpnvenable, ce boulon permettrait de rappeler à volonté le mentonnet vers le haut. Il suffirait, , que k wentonnet fût façonné extérieupour rement en prisme rectangulaire capable Cle. glisser

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convenable, dans lequel le. boulon serait; engagé, comme on le voit sur la fig. o. Il importerait, d'ailleurs, de ne rien négliger pour assurer la rigidité du système, ce qui paraît praticable. Des flèches en fer plat, à l'instar du bocard de Malaga, se prêteraient également à une disposition

de ce genre. J'indiquerai entre autres l'application suivante : e, f (fig. 13 et t 4), représentent les bandes de fer qui forment le corps de la flèche gh est l'écrou à la partie inférieure duquel est en'châsse à queue d'hironde le mentonnet i qu'on peut changer à volonté sans changer l'écrou. Le rappel de celui-ci a lieu, au besoin, au moyen de la vis I,'

qu'on manoeuvre à l'aide d'une clef à boulons. Lesfig. 13 expliquent suffisamment le reste de la construction que je propose pour flèches en fer. A vouloir faire usage de flèches en bois on gagnerait peut-être quelque chose, sous le rapport de la solidité, tout en développant les avantages que le système espagnol comporte, au moyen de la construction indiquée par les fig. ii et 12. L'écrou z serait toujours logé dans une mortaise qui traverserait la flèche de part en part, mais qui

n'aurait que la hauteur et la largeur nécessaires pour le contenir. La mortaise de l'",20 de longueur serait supprimée et le mentonnet serait. reporté 'à l'extrémité supérieure de la flèche celle-ci se terminerait par une béquille en fer T, dont l'extrémité inférieure serait vissée dans l'écrou, et dont l'extrémité supérieure porterait latéralement deux petits prismes rectangulaires en bronze j, j, qui feraient fonctions de mentonnets. Ces deux pièces indépendantes du boulon II qui

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