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MINES ET USINES A PLOMB i84 Et enfin à -Noël, depuis le soir du 24 décembre jusqu'au 2 janvier. On travaille, du reste, les autres dimanches et jours de fête. Une chapelle a été construite au milieu des mines, sur la concession Estrella, aux frais des cinq premières compagnies, sous les auspices de don José Sanchez Puerta, curé de Cuevas, qui s'est si bien fait connaître lors de l'organisation des premières entreprises. On dit la messe dans cette chapelle. Chaque travailleur, averti par le son de la cloche, répété à l'intérieur, suit la célébration du saint sacrifice dans sa pensée, depuis le chantier où il se trouve, et reprend ensuite sa tâche interrompue. Cette coutume de vacances fréquentes dérive de la nature même du pays, qui est très-peu peuplé, surtout la Sierra et ses abords, à cause de la disette
d'eau. Sur ces mines on ne rencontre pas de
Minerai de la
femme : l'observation de cette mesure est même assurée d'une façon un peu grossière. Lorsqu'il paraît quelque femme, tous les ouvriers de la surface, jusqu'aux hommes du treuil, commencent à pousser des cris affreux, entremêlés de mille injures, en l'accompagnant du bruit des outils en fer qu'ils entrechoquent. Cette scène ne peut se comparer qu'à l'apparition d'un alguazil dans la place des taureaux. Il résulte de là que les ouvriers vivent séparés de leurs familles, mais les visitent de temps en temps, ne fût-ce que pour Frendre du linge frais. Dans les vacances trop courtes, les ouvriers dont la demeure est très-éloignée descendent au bord de la mer pour se baigner et laver leurs vêtements. Les détails me manquent absolument sur les
Siffla do Gador minerais de la Sierra de Gador, je puis dire seule-
ET ARGENT DE L'ANDALOUSIE.
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ment qu'après février 1848, un grand nombre d'exploitations furent arrêtées. Les fonderies de MM. Guerrero et Figuerroa ont suspendu leurs travaux. M. Heredia dans l'usine Saint-André, et MM. Barrionuevo dans celle de l'Amistad, ont seuls continué leurs travaux, mais sur une échelle beaucoup moindre.
Le prix du minerai est tombé de 8 et 7 1/2
réaux à 6 et 5 1/2 l'arrobe (de 18,25 à 131,75 les too kil.) Le plomb marchand, de 6o réaux à 48 réaux le quintal (de 32',6o à 26 fr. les too kilog.) Les escoriales sont des amas quelquefois considérables de scories anciennes provenant d'un travail imparfait de minerais plombo-argentifères. On a, dans ces dernières années, trouvé un grand
avantage à refondre ces matières, et l'on en a retiré non-seulement du plomb, mais même encore de l'argent. L'usage s'en est d'autant plus répandu que les fabricants y ont trouvé en même temps qu'une matière première utile à traiter pour elle-même, un fondant excellent pour les minerais si peu fusibles desaffleurements aeurements du Jan rmio. osOn a rencontré un assez grand nombre de ces escoriales, et l'on en découvre encore à présent sur différents points du littoral et même dans l'in-
térieur des terres, au voisinage des mines de cuivre ou de plomb. Le seul district de Carthagène en comprenait 24 en exploitation en 1847, occupant ensemble 600 hommes et 240 bêtes de trait. Ils ont produit 1.290.000 quintaux (593.40 quintaux métriques) de scories prêtes à la fusion. Dans les sept premiers mois de 1848,
Escoriales.