Annales des Mines (1849, série 4, volume 16) [Image 195]

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POUR LES LEVÉS DE PLANS.

INSTRUMENTS

peler en quelques mots l'usage de la stadia ordi-

Donc, en valeur absolue :

naire. Stadiaordinaire.

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a F = Fc.

3. La lunette qui sert à observer la stadia doit porter un oculaire simple ou un oculaire de Ramsden (I). Un réticule à fils parallèles, placé en avant de cet oculaire, est mobile avec lui dans

le même tirage. Il y est établi, une fois pour toutes, de manière à être vu nettement et sans pa-

Dans la pratique, on regarde généralement a comme représentant un nombre de mètres assez grand pour que, en face de ce nombre, on puisse négliger la petite fraction de mètre F, et l'on réduit la formule à:

rallaxe par l'observateur, qui, au moyen de cet oculaire, examine combien l'écartement invariable des fils embrasse de parties de la mire sur le tableau aérien très-petit et très-net qui la représente au foyer de l'objectif.

- étant un coefficient numérique propre à l'instrument , déterminé par l'observation une fois pour toutes.

Soient (jïg.I, Pl. V) AB La grandeur de l'objet La distance de l'objet au centre de l'objectif. . 0A=a La grandeur de l'image conjuguée de AB, égale à l'écartement des fils du micromètre. . . . . ab

......

La distance de cette image conjuguée au

centre de l'objectif La longueur focale de l'objectif . . . Les triangles semblables OAB , Oab nent a

,

1' mais la formule générale des foyers donne : ax.- = a

don-

Cette supposition revient en réalité à compter les distances proportionnelles aux longueurs inter-

ceptées, à partir du centre de l'objectif, tandis qu'on devrait les compter à partir d'un point situé en dehors de la lunette, sur son axe optique central, en avant de l'objectif, d'une quantité précisément

égale à la longueur focale principale de cette lentille. Quand on applique cette méthode à l'évaluation des distances inclinées à l'horizon, on doit, en général, compter ces distances à partir du centre de

l'instrument gradué qui mesure les inclinaisons. La correction à faire pour rendre à l'observation toute sa rigueur serait tout aussi facile que dans le premier cas; on la néglige presque toujours ; et l'on va voir que les erreurs commises ainsi passeront souvent inaperçues au milieu des incertitudes que présente l'emploi de la stadia observée avec les lunettes ordinaires.

(1) Voir la note n° 1.

Une mire, pour être maniable, ne peut dépas-