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MINES ET MINIÈRES 452 forme d'un cône à base elliptique dont le grand axe est dirigé à peu près Est 3o. Nord, Ouest 300
Sud. Le sommet de ce cône se trouve à la limite commune des bois d'Aumetz , d'A.udun et de Bockholtz , au lieu appelé la borne de fer ; il est à 46o mètres au-dessus du niveau de la mer. C'est le point culminant de toute la contrée et même de tout le département, si l'on en excepte quelques pics de grès vosgien qui se trouvent, dans le pays de Bitche, sur le prolongement de la chaîne des Vosges. Du côté de l'Ouest et du Sud, le monticule qui renferme le gîte est bordé par des vallées sèches peu profondes ; la première, connue sous le nom de Champ Rouard , descend vers la vallée d'Audun-le-Tiche ; la seconde, appelée Fond de Kt-der, forme l'extrémité de la vallée crOttange. Le sol de ce monticule est occupé par les couches de l'étage oolithique inférieur ; l'assise la plus élevée qu'on y observe est le calcaire saccharoïde fragmentaire ; il est exploité dans une petite carrière qui se trouve dans le quart en réserve des bois d'Audun-le-Tiche, près du chemin de ce village à Ottange. Si l'on considère qu'on rencontre cette même assise à un niveau bien inférieur le long du chemin d'Aumetz à Ottange , à l'entrée du bois et sur les pâtis de cette commune , ainsi qu'a la ferme d'Hirps , on est conduit à penser que la plaine, située au pied du monticule qui renferme le gîte de minerai, a été abaissée par l'effet d'une faille qui suivrait d'abord le fond de Killer, puis se dirigerait ensuite sur Audun en longeant la lisière des bois de cette commune. Au Sud et à l'Ouest de cette faille, le terrain, quoique trèssensiblement déprimé, présente des assises supérieures au calcaire à polypiers : ainsi on observe successivement, en marchant vers Aumetz, le
DE L'OUEST DE LA MOSELLE.
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fitllers-earth, puis, dans le village même, la grande oolithe, et plus loin encore, près de la tuilerie de liavange , l'argile bradfordienne. La même chose
a lieu lorsque l'on monte dans les bois qui occupent le versant méridional du fond de Kaler on arrive bientôt sur un plateau qui présente *des carrières dans la grande oolithe , quoiqu'il soit
notablement moins élevé que la borne de fer. Cette borne , point culminant des minières', est en même temps celui où le gîte atteint la plus grande profondeur. Celle-ci n'a pas encore pu être estimée ; on sait seulement qu'elle est supérieure à
3o mètres, puisqu'un puits qui a été creusé dans une ancienne fouille , située à un niveau un peu plus bas, a été poussé jusqu'à 31 mètres sans rencontrer la roche calcaire. La disposition du gîte est fort bien mise à jour
autour de la borne de fer, dans le quart en réserve d'Aumetz, où l'exploitation a été concentrée jusqu'ici. Le minerai occupe toute la surface de ce bois; mais, en certaines places, il atteint une grande profondeur en pénétrant dans les dépressions du calcaire, dépressions parfaitement accusées par les travaux d'exploitation et que l'on a dessinées sur le plan. Elles foraient, coma.ie
on peut le remarquer, soit des entonnoirs isolés, soit de grandes cavités parallèles allongées suivant deux directions principales : l'une, c'est la plus commune, est Nord no' à 3o Est, Sud no° à 3e Ouest ; l'autre fait avec le Nord un angle de 50° à 600 du côté de l'Est. On continue d'exploiter par petits puits ces veines et ces poches jusqu'à des profondeurs de Io, 15, no et même 3o mètres ; mais,
dans la plus grande partie des cas, On ne pousse pas les travaux jusqu'à la roche encaissante , soit par suite de la difficulté d'aérer convenablement