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608 M. le Préfet d
Demande des procès - verbaux de visite des mines pour 1849.
CIRCULAIÉES.
Paris , le 24 novembre 1849.
Monsieur le Préfet , je désire que vous me transmettiez, le plus tôt possible, les procès-verbaux de visite des mines de votre département , pour la présente campagne, ainsi que le rapport général destiné à indiquer les principaux faits constatés , les améliorations qui auraient
eu lieu et celles qui resteraient à réaliser dans les diverses exploitations,
Vous voudrez bien , en me faisant cet envoi, m'in-
former des mesures que vous auriez prises ou que vous -vous proposeriez de prendre à l'égard de chaque mine. Je me réfère, au surplus, pour ce qui concerne l'exécution des règlements sur la police souterraine, aux précédentes instructions et notamment aux circulaires des 30 janvier 1837, 16 mai 1842, 10 niai 1843 28 novembre .
1840 et 4 octobre 1845.
Recevez , monsieur le Préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le ministre des travaux publics. Pour le ministre et par autorisation Le secrétaire général,
Signé BOULAGE.
A ppareils
M. le Préfet d
à vapeur. Manomètres.
Paris, le 17 décembre 1849.
Monsieur le Préfet, les ordonnances des 22 et 23 mai 1843 et 17 janvier 1846, relatives aux appareils à vapeur et aux bateaux à vapeur, veulent que cbaque chaudière soit munie d'un manomètre destiné a faire connaître la tension de la vapeur. Pour toutes les pressions effectives qui ne dépassent pas formément aux articles combinés suivants 25 de cette même ordonnance d, 1816, et 56 do décret du 8 octobre 1810. Les dispositions pénales de ce dernier article ont été déclarées en vi-
gueur par un arrêt de cassation du 24 mai 1843, inséré à sa date au Bulletin officiel (matière criminelle).
609 quatre atmosphères, dans les chaudières établies à demeure, et deux atmosphères dans les chaudières des bateaux, on a exigé que le manomètre fût à air libre. Ce manomètre a été prescrit de préférence, parce qu'il est le seul qui , lorsqu'il a été construit avec les précautions énoncées dans l'instruction du 23 juillet 1843, fournit des indications toujours sûres et immédiatement vérifiables.
Mais pour les pressions plus élevées, il eût été d'un usage peu commode , et souvent même impossible, en raison de la longueur qu'il aurait fallu donner au tub de l'instrument. C'est par ce motif que les ordonnances ont permis d'employer dans ce cas le manomètre à air comprimé, et la même faculté a été laissée, quelle que soit la pression , pour les chaudières des machines locomobiles et des locomotives. Le manomètre ordinaire à air libre a toutefois, à côté des avantages qu'il présente , certains inconvénients inhérents à sa nature même, : il est embarrassant ; son tube se salit fréquemment , de manière que l'on ne peut plus y apercevoir le niveau du mercure. Afin de remédier à ces inconvénients, diverses espèces d'appareils manométriques ont été proposées. On a déjà fait mention de quelques-uns de ces instruments dans les circulaires et instructions des 16 mars 1846 et 20 juillet
1847. Vautres de constructions différentes ont encore été imaginés plus ou moins récemment, et peuvent aussi être utiles. Sur le rapport de la commission centrale des machines à vapeur, il m'a paru qu'il y avait lieu d'autoriser désormais sur toutes les chaudières toute espèce de manomètres, bien fabriqués et bien gradués, à la condition que, lorsqu'il s'agira d'un manomètre autre que celui à air libre , décrit dans l'instruction du 23 juillet 1843 , la chaudière sera pourvue d'un ajutage qui permette de vétiller l'exactitude de l'instrUMiiiii employé. La disposition que devra avoir cet ajutage est indiquée dans l'instruction ci-jointe, du 15 du courant , où se trouve en même temps la description de deux nouveaux manomètres qui ont été dernièrement soumis à l'examen de la commission. Je vous transmets , monsieur le Préfet, pour être dis-
tribués aux principaux constructeurs et propriétaires