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ASSOCIATION DE L'ARGENT
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AUX /t1iNÉRAUX MÉTALLIQUES.
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coupellation et augmentent ainsi, en apparence, la perte de l'argent. Nous avons préparé de l'argent pur en décomposant du chlorure d'argent par .voie galvanique, d'après la méthode de POggendorf; puis nous avons fait trois prises d'essai en pesant des quantités d'argent égales à 5, 15 et 25 milligrammes, et fondant chacune d'elles avec 3o grammes de plomb pur. Les trois culots ont laissé après coupellation exactement les mêmes quantités d'argent que celles ajoutées au plomb,
s'élevat 3 o,o2o , c'est-à-dire qu'elle fût quatre fois plus forte que celle admise dans les essais des alliages d'argent. Mais si les boutons de
bien que les opérations aient été exécutées à la température la plus élevée que l'on puisse obtenir dans Coupellations notre fourneau de coupelle (l). Nous sommes sansperteappré- donc en droit de conclure que toutes les coupel-
dans les coupellations ne dépendent pas seulement de la température , mais aussi, comme on le sait déjà, de la quantité de plomb qui est allié à l'argent. Cependant nous avons reconnu que de
ciabw.
lutions qui ont eu lieu dans ce fourneau sur des
culots de plomb d'un poids moindre de 3o grammes et ne contenant pas plus de 25 milligrammes d'ar-
gent n'ont pu donner lieu qu'a des erreurs du même ordre que celles occasionnées par les pesées.
Evidemment il y a perte d'argent, mais comme elle n'atteint pas un demi-milligramme, elle n'occasionne pas de changement sensible dans la pesée. Pour que la diminution de poids fîtt de 1/2 milligramme sur 25, il faudrait que la perte
retour ont un poids notablement supérieur à
25 milligrammes, la perte devient appréciable à la balance : ainsi nous avons ajouté à Io grammes
de plomb pur 50 milligrammes d'argent, et la coupellation a produit alors une perte comprise entre 1/2 et i milligramme.
Nous ajouterons que les pertes qui ont lieu coupellation dbe tlets
cd,i
s deelo.d.. migraitpot
très,faibl es proportions d'argent unies ii de grandes
quantités de plomb n'éprouvent pas dans la coupellation do pertes sensibles, du moins dans les conditions où nous expérimentons : ainsi nous avons ajouté à 100 grammes de plomb 2 milligrammes d'argent, et le bouton de retour a conservé sensiblernent le même poids. On a obtenu le même résultat dans une autre expérience OÙ
2 1/2 milligrammes d'argent ont été ajoutés à 300 grammes de plomb. Dans les essais pour argent que nous exposerons DOS paille, plus loin , nous avons souvent obtenu des boutons d'argent alliéesà so de plomb
(1) Le fourneau de coupelle dont nous nous servons a
la forme d'un cylindre vertical :sa base elliptique a
o^2oo de longueur sur om,14o de largeur, et la hauteur du cylindre est de om,22o. La voûte qui le recouvre p 0m,200 de hauteur et est surmontée d'un tuyau en tôle qui a orn,o65 de diamètre et om,115o de hauteur. La moufle a om,i10 de longueur sur om,o8o de largéur et om,o6o de
hauteur; on peut y faire à la fois deux coupellations de front sur des culots du poids de lo grammes.
de retour parfaitement visibles, niais impondéra- peu.ent-ellesdisbles , car leur poids n'était que d'une fraction de milligramme. On doit se demander s'il est à crain- tes une haute cire que de telles paillettes d'argent disparaissent'dans la coupellation , lorsque la température est un peu élevée. Nous avons dissipé tous les doutes par l'expérience suivante :un bouton, d'argent pur pesant 2 millig, a été aplati et converti en un disque de 3 millimètres de diamètre , lequel a été rhe