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AUX IVONÉRAUX MÉTALLIQUES.
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ASSOCIATION DE L'ARGENT
coupé en 4 segments aussi égaux que possible ; l'un de ces segments a été divisé en deux portions dont chacune pesait par conséquent un quart de
milligramme. On a coupelle l'une d'elles avec 3o grammes de plomb pur en poussant la tempé-
rature au maximum; le bouton de retour a été lui-même aplati et partagé en 4 segments. L'un d'eux pesant un seizième de milligramme a été coupellé avec 3o grammes de plomb à la plus
Précision
forte chaleur : il est resté un bouton que l'on aurait pu voir à l'ceil nu , lors même qu'il eût été beaucoup plus petit. 3o grammes du plomb employé dans ces essais laissent une paillette d'argent difficilement visible à l'ceil nu et hors de toute comparaison avec le bouton précédent; elle paraît en être tout au plus la- dixième partie. Cette paillette, presque imperceptible, ne surpasse probablement pas un centième de milligramme, et comme elle est encore discernable, on est conduit à conclure que la coupellation peut accuser l'existence de fractions d'argent qui échappent à toute mesure. Cette précision admirable montre combien la ex-
trême de la cou. coupellation est supérieure aux moyens d'essai de pellation
l'argent par la voie humide, lorsque l'on traite de petites quantités de matières pauvres; car dans de telles circonstances la voie humide entraîne de grandes erreurs dans le dosage de l'argent et peut même quelquefois le laisser échapper à l'attention de l'observateur. Cependant, ce dernier procédé a été adopté de préférence à l'autre dans les établissements de monnaies, parce que l'on y opère sur des alliages riches en argent et sur des quantités de matières renfermant plusieurs décigrammes ou
même près d'un gramme de ce métal. Dans de
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telles circonstances la coupellation produirait comme on l'a constaté, de plus grandes erreurs que la méthode consistant à dissoudre l'alliage et à précipiter ensuite l'argent au moyen du chlorure de sodium. de Il est facile de se rendre compte de la supério- la Explicationque ri té d'une méthode sur l'autre dans certaines conr ditions et de son infériorité dans des conditions tantôt différentes : dans l'emploi de la voie humide f er- vo.eh'llillide,suiatâanItaôtv:lie Se reur que l'on commet provient de ce que une très- vdaenstnialatiérneasItz faible portion de l'argent ne peut pas être préci- gentifères à esédréoli et ndcoen
pitée par le chlorure de sodium. Or cette perte "Y"' dépend essentiellement du volume total de la dissolution, et à volume égal elle reste à peu près la même, que l'on opère sur un alliage contenant un gramme ou un centigramme d'argent ; on voit alors que le titre déterminé ainsi sera d'autant plus exact que l'on aura opéré sur un poids plus grand de métal. Dans la coupellation il en est autrement; la perte tient à plusieurs causes; à la volatilisation de l'argent, à son oxydation, à son entraînement par la litharge-et à son infiltration dans les parois de la coupelle ; il est évident que la diminution de poids occasionnée par ces diverses causes sera
d'autant plus forte que la quantité d'argent est plus considérable; ainsi la perte, au lieu de consister en une quantité absolue, tend à se rapprocher de la proportionnalité : elle représente une certaine fraction du poids de l'argent, fraction qui n'est pas, à la vérité , tout à fait constante; elle varie en raison de diverses circonstances et
augmente un peu, à mesure que les quantités (l'argent sur lesquelles on opère vont en décroissant. On conçoit d'après cela que l'emploi de la voie