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ASSOCIATION DE L'ARGENT
avons trouvé seulement quinze qui contenaient plus d'un dix-millième (l'argent; beaucoup d'entre eux ont donné des boutons impondérables. Jamais nous n'avons trouvé dans le Même échantillon la teneur de la pyrite supérieure à celle de la galène. Nous avons vu qu'il n'en est pas toujours ainsi de la blende, et elle contient quelque(Ois plus d'argent que la galène. Remarques sur l'inégale réparti-
La loncrue série de nos essais offre, dans les
lion de l'argent rapports des teneurs des divers minéraux , des vaetere les divers riations qui ne permettent pas de poser une règle sulfures.
absolue; car tantôt la galène l'emporte sur la blende , tantôt elle est primée par d'autres substances. Néanmoins, il est remarquable de voir
avec quelle inégalité l'argent se trouve associé aux divers sulfures métalliques, non pas seulement
dans un même gîte, mais dans un fragment de
très-petites dimensions ; et malgré quelques exemples de variations en sens inverse , il est clair que l'argent semble préférer les sulfures de plomb, de
zinc et de cuivre ; d'ailleurs, les minéraux des
genres plomb et cuivre forment avec le sulfure de zinc et certains sulfures électro-négatifs (ceux d'arsenic et d'antimoine) les matières habituellement associées à l'argent. En ce qui concerne la préférence de ce métal pour les composés naturels cuprifères et plombifères, nous pouvons répéter une remarque déjà faite précédemment, à savoir que l'argent , dans son association avec les autres métaux, a suivi la même règle que nous observons dans les opérations chimiques et métallurgiques. Il est vrai que nous ne voyons pas se manifester,
dans les réactions de nos laboratoires et de nos
usines, l'affinité de l'argent pour le zinc ou du sulfure d'argent pour le sulfure de zinc ; mais cela
ATJX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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paraît tenir à différentes causes, telles que la vo-
latilité du zinc et l'infusibilité de son sulfure.
Néanmoins , quelque théorie que l'on adopte pour se représenter la formation des gîtes métallifères, l'ensemble des faits nous montre que les mêmes lois d'affinité qui régissent les phénomènes de nos laboratoires ont pu se développer dans la formation des minerais, lors même qu'ils présentent des associations très-complexes.
Si les minerais desquels on extrait le fer, le Les mem, du cuivre , le zinc , l'étain , etc., contiennent de l'ar-,e?ennitniceortcneenidrodiel'argent. gent , il est clair que les métaux livrés au coinl'on également en contenir. Déjà merce doivent sait que souvent les cuivres employés dans les arts sont notablement argentifères ; il eût donc été superflu de faire de nouvelles expériences sur ce mé-
tal (i). Quant aux fers et fontes, il eût fallu en
oxyder une très-grande quantité, et comme il aunirait été nécessaire d'employer beaucoup d'acide trique ou bien d'acide sulfurique ou muriatique acides qui renferment eux-mêmes des traces d'ar-
gent, le résultat eût pu laisser des doutes; du
reste, la présence de l'argent dans le fer est une conséquence nécessaire de son existence dans la plupart des minerais. sur Nous nous Sommes bornés à constater directe- Expériences le zinc et l'étain. l'étain ment l'existence de l'argent dans le zinc et en oxydant 3o grammes de ces métaux, et en ies fondant ensuite avec de la litharge pure et du (lux noir. Les boutons de retour, bien qu'impOntiéraM de Leuchtemberg a observé que les minerais de cuivre qui fournissent le métal à son grand établissement de galvanoplastie sont accompagnés dans tous leurs gisements par de l'argent, de 1'or et du platine.