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ASSOCIATION DE L'ARGENT
encore couverte par les eaux de la mer : ces eaux doivent nécessairement agir sur le sulfure d'argent qui a été déposé dans les filons ; elles en décomposent une portion qui est :transformée en chlorure et dissoute à l'aide du sel marin. Si telle
a été, ce que nous ne voulons pas affirmer, la seule cause qui a introduit de l'argent dans l'Océan, elle a dCt agir pendant un très-long laps de temps et jusqu'à une profondeur assez grande. D'ailleurs , c'est sans doute une action analogue qui a transformé en chlorure les sulfures arg,enti-
fères de la partie supérieure des gîtes , même dans les régions continentales; car il suffit probablement que les eaux d'infiltration renferment des quantités peu considérables de chlorures alcalins pour décomposer les sulfures argentifères avec le concours de l'oxygène, d'actions électro- chimiques et autres influences qu'il est difficile d'apprécier (1). Nous avons démontré dans cette première partie Difrasi,n généraie de l'argent. de notre travail l'association de l'argent à la plupart des minéraux métalliques : jusqu'à ce jour, on ne l'avait observé d'une manière générale que clans un petit nombre de.substances , telles que la galène, dans quelques pyrites et mispikels , dans (1) Les détails des expériences concernant la constatation de l'argent dans l'eau de la mer, ainsi que dans d'autres substances où on ne l'avait jamais soupçonné , telles que les plantes vivantes et fossiles, le sang des mammifères, etc., feront l'objet d'une publication spéciale que nous devons faire en commun avec M. Sarzeaud, à qui nous devons des remerciments particuliers pour son zèle obligeant et l'habileté avec laquelle il nous a aidés dans exécution de nos longues et pénibles expériences sur les minéraux métalliques.
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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les sulfarséniures et sud fantimoni tires de plomb et de cuivre si, parfois , on l'avait remarqué clans
considérait ces cas rares d'autres matières , comme des exceptions. Nous avons reconnu qu'au contraire la présence de l'argent dans les minerais métalliques est la règle générale , et que son absence est exceptionnelle. A la vérité, les minerais, dans lesquels on ignorait la présence de l'argent , sont ordinairement trop pauvres pour être l'objet d'un traitement spécial ; mais il n'en est pas toujours ainsi , et beaucoup de blendes sont assez riches pour qu'on ne doive pas négliger le métal précieux qui s'y trouve (1). La diffusion universelle de l'argent dans le règne D'autres métaux minéral porte à croire que d'autres métaux sont .7'Iternie),',',1rté-pè,t,`e
peut-être également répandus dans la nature; c'eA (las dalls
ce que l'on sait déjà pour le fer, et la présence du ture. cuivre a-aussi .été signalée dans beaucoup de substances. Il est vraisemblable que , plus tard , reconnaîtra pour d'autres métaux un semblable caractère de diffusion les -principaux obstacles
qui s'y opposent sont le manque de moyens de'
(i) Nous ferons observer à cette occasion que pendant plus d'un demi-siècle on a exploité la mine de Pontpéan sans soupçonner la présence de l'argent dans la blende qui cependant y est abondante, et qui est de quatre à six plus riche que la galène. De même, à la mine d'Huelgoat, on a ignoré pendant bien des années l'existence de l'argent dans les matières ocreuses dites terres ronges, qui formaient la partie supérieure du filon et qui plus tard ont
été la source de bénéfices considérables. N'est-il pas à présumer que dans beaucoup de localités métallifères il y a des substances riches en argent qui restent inconnues ou négligées? Nous serions heureux de voir la publication de nos recherches éveiller l'attention sur ce sujet.
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la lia-