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MÉTHODE CATALANE
20 Dans cette seconde période , qui dure aussi 2 heures, on divise successiVinnent la masse ferL rense aggiornérée,. en plusienr.s.portious que l'on élève au-dessus de la tuyère; ces portions succes-
sives fondent et coulent lentement au milieu du charbon rongé et donnent ainsi une masse de fer ou loupe (massello). Cette opération s'appelle colata. 3° Enfin il y a une troisième période durant ,aussi 2 heures, et dans laquelle on extrait la loupe du feu-, on la porte au marteau et on la réduit en 2 lopins pyramidaux; puis chacun de ceux-ci est étiré en 2 barres. Enfin l'on charge dans le feu p.np.erpipe quantité de ferrai)le et de grenaille 'de l'et' impur ainsi que des scories richesdu traitement même ; ceqiidonne encore un petit lopin que l'on étire de même en une barre. Voici. le travail dans ces différentes périodes
i° Comme deo_ ces nsines, on chôme le dimanche, l'on interromptlai.siernière.onération à minuit le samedi, et 4 la fin de la seconde période; on la reprend à minuit le dimanche , en ite
exécutant 'alors la troisième -partie de l'opération, ce qui en même temps chauffe le foyer poin' l'opération suivante. On remplit alm's le feià de charbon frais avec un comble de om,65, puis on charge le minerai a élaborer dans une cané cirinlaire pra-
tiquée exierès au milieu du charbon à o",4 audessus duTonsinal. On y çharç.,re 22 23 pelletées de minerai en morceaux de la grosseur d'une noisette à une-noix ,puis 24 kilog. de fonte et au-
dessus encore 13 à 14 pelletéesde minerai. On couvrele tout avec un peu de charbon, que l'on arrange bien avec la pelle ; on charge en même temps qu elqu es pelletée de battitures et de crasses du marteau
MODIFIÉE.
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sur la tuyère, et latéralement près du tablier et de la cave on place quelques gros morceaux de minerai pour les torréfier simplement et les rendre plus fragiles; enfin l'on commence à donner un peu de vent à une pression de 0m,02. Une demiheure après le premier chargement l'on commence encoreà charger, avec lecharbon que l'on ajoute de tempsà autre, du minerai menu, et des crasses du marteau et du foyer, surtout composées de grenailles de fer impur et de scories. Le but de l'opération actuelle, etvers lequel se dirige l'attention des ouvriers, c'est su rton t de faire traverser la masse de minerai chargé par les gaz réducteurs qui se développent dans le foyer, et pour cela on a soin de char-
gerle charbon et de régler le feu de manière quele ruinerai ne tombe pas, maisse maintienne toujours bien ensemble. En même temps que la réduction du minerai s'opère ainsi, le minerai menu et les crasses que l'on charge de temps à autre donnent lieu à la production d'une certaine quantité de fer (qui forme le principe d'une loupe) et d'une scorie nécessaire dans la période suivante, et que l'on
tâche de maintenir à un état de fluidité conve-
nable en augmentant tantôt la proportion de mi-r nerai menu quand elle est trop fluide, tantôt la proportion de crasses quand elle est trop visqueuse. La pression du vent est portée graduellement en 4 on 5 intervalles de temps à peu près égaux, jusqu'à om,o53. A la fin de l'opération la flamme qui sort de la masse de minerai en élaboration, et qui au
commencement était très-faible et rougeâtre, devient très-longue; le Charbon qui couvre le minerai est au rouge.
Pendant cette première période de 2 heures l'on charge dans un travail régulier outre le mi-