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CREUSEMENT DES PUITS
cées verticalement entre les poutres (B) dans le sas, ayant om, 2, de diamètre extérieur et om,07 de diamètre intérieur, dans lesquelles passaient des boulons (e) en fer de om,o5 de diamètre, traversant les deux planchers et les poutres ; 20 de deux autres boulons (h) aussi en fer, de om,065 de diamètre, ne traversant, eux, que les planchers, et serrés par des écrous pressant sur des pièces de
bois (E) de 0rn,30 d'équarrissage placées au-dessus et au-dessous du sas ; 30 en fin par une seconde paire _de boulons (i) également en fer, de même diamètre que les précédents, mais traversant à la fois les planchers et les poutres. A ces deux derniers boulons étaient fixés des supports (s) destinés à recevoir l'axe d'un treuil (U) établi dans le sas. Deux robinets (r) (fig. 21) , de om,o I 2 de diamètre , étaient établis, l'un sur le plancher supérieur, l'autre sur le plancher inférieur, et servaient à mettre le sas en communication , le premier, avec l'atmosphère, le second, avec le puits où se trouvait l'air comprimé.
Enfin, pour relier davantage le sas au reste du cuvelage et pour empêcher qu'il ne fût soulevé par suite de la pression que les fonds devaient supporter, on a placé Six boulons (n) de om,64 de diamètre, traversant lé plancher inférieur et ses poutres de renfort; chacun de ces boulons, retenu par un écrou , était terminé inférieurement par un oeillet duquel partaient deux tiges en fer de om,o3 de diamètre et de longueur différente, allant se fixer, la plus courte (t) à l'un des oreillons du premier tronçon, au-dessous du sas, et l'autre (e) à fun de ceux du quatrième tronçon. Une soupape de sûreté (u) de om,oi8 de diamètre, établie au-dessus du tuyau (x) traversant
DANS LES SABLES MOUVANTS.
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le sas dans toute sa hauteur, servait à indiquer l'excès de pression.
A 2 mètres au -dessous du sas, on a placé un plancher (H) (Ag. 21 et 23), composé de pièces de bois de om,18 d'équarrissage, dont les extrémitésreposaient sur le collet inférieur du deuxième tronçon cylindrique ; ce plancher devait recevoir
les ouvriers chargés d'extraire les déblais et de descendre au fond du puits, au moyen du treuil (I.P), les matériaux nécessaires au travail. Pour amener l'air comprimé dans le puits, on s'est servi d'un tuyau (T) , de om,38 de diamètre et de to6 mètres de longueur, composé de por-
tions de longueurs différentes, réunies par des houions; et, dans le but d'empêcher les fuites d'air, ou a recouvert, avec du mastic de fonte, les joints
entre lesquels on avait placé des torches de lin trempées dans du minium.Ce tuyau, partant d'une machine soufflante établie à 7o mètres environ de l'orifice du puits, descendait le long des parois de l'avaleresse, traversait les sas à air et venait déboucher à om,35 au-dessous du plancher inférieur. Il était muni, à cette extrémité, d'une grande sou-
pape en tôle- (Y) qui devait le fermer complétement, dans le cas où il serait venu à se briser, et qui devait ainsi prévenir une détente trop rapide de l'air comprimé. Elle servait aussi à maintenir l'air comprimé dans le puits, lorsque l'on en sus-
pendait l'émission, pendant le renouvellement des clapets du cylindre soufflant, ou les réparations à faire à la machine.
Le cylindre soufflant avait intérieurement une hauteur de im,02 et un diamètre de om,5 2; la course du piston était de om,90. Cet appareil était desservi par la machine à vapeur à haute pression