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CREUSEMENT DES PUITS 434 de la force de 4o chevaux, qui faisait marcher en
même temps les pompes établies dans le puits n° I. Comme la compression de l'air dans le cylindre soufflant développait une chaleur assez considéra-
ble, on était oblige de placer Sur la chapelle des couvertures d'étoupes, que l'on arrosait con,tamment avec de l'eau froide; par suite de cette élévation de température , le cuir dont les clapets étaient garnis se durcissait en très-peu de temps et devait être renouvelé au moins une fois chaque jour. Pour obvier à cet inconvénient, M. de La Roche imagina de remplacer la garniture en cuir par de la toile épaisse, pliée onze fois sur ellemême et enduite d'une couche de minium ; les clapets ainsi disposés purent fonctionner pendant dix et mème quinze jours sans exiger la moindre réparation. Le tuyau conducteur a été muni d'une soupape de sûreté de om,o18 de diamètre, et d'un manomètre à air libre placé auprès du cylindre soufflant, et qui, en désignant le degré de tension de l'air dans le puits, indiquait au mécanicien comment il devait régler la marche de la machine. Deux autres manomètres à air comprimé ont aussi été établis, l'un dans le sas à air, l'autre au-dessous du plancher inférieur, pour indiquer la tension du milieu dans lequel ils se trouvaient. Pour faire évacuer les eaux qui se trouvaient dans le puits , ou qui seraient venues s'amasser
au fond pendant le travail, on s'est servi d'un tuyau T fi g. 25 et 26) en cuivre, de om,002 d'épaisseur et de o'n,o4 de diamètre, débouchant, à travers le cylindre en tôle, dans la galerie (G) pratiquée au niveau des sables et descendant jus
DANS LES SABLES MOUVANTS.
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qu'au fond de l'avaleresse; il était muni, à la partie supérieure, d'un robinet (a), et à 2 mètres environ de l'extrémité inférieure , qui était terminée par une tubulure (1)) percée de petits trous, se trouvait un autre robinet (e) , que l'on ouvrait lorsqu'il y avait de l'eau à faire sortir. Ce tuyau était allongé à mesure que l'on approfondissait le puits.
L'appareil étant établi comme nous venons de l'indiquer, on a voulu, avant de commencer le travail , s'assurer de la solidité des planchers dont le sas à air était formé, en les soumettant à une pression de 4 1/2 atmosphères. On a tenté de faire cet essai à l'eau froide; mais il a été impossible de maintenir l'eau dans le sas, parce qu'elle s'échappait par les joints que l'on n'avait pu fermer hermétiquement. Pour obvier à cet inconvénient, on a essayé d'abord de boucher les joints au moyen de sci ure de bois que l'on a placée en grande quan-
tité dans le sas; n'ayant pu y parvenir, on a cloué sur les planchers, à l'intérieur du sas, des feuilles de zinc de o",002 d'épaisseur, que l'on a réunies entre elles par une soudure; les eaux trouvant encore moyen de s'échapper du sas, l'essai n'a pu avoir lieu. On a résolu alors de faire l'expérience en employant l'air comprimé. A cet effet, tous les
joints des pièces ont été garnis, dans l'intérieur du sas, d'une couche de glaise de orn,ot environ d'épaisseur, et tamponnés soigneusement ; ensuite on a comprimé l'air dans l'appareil , et les soupapes se sont levées lorsque la pression intérieure a été portée à 4 1/2 atmosphères. Après cette opération, le sas, soigneusement examiné, n'a laissé apercevoir aucune trace de dérangement ou d'altération. Les fortes dimen-