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CREUSEMENT DES PUITS 44° le cuvelage en bois au-dessous de la galerie (G), pratiquée au niveau des sables, C'est-à-dire à 25 mètres environ du fond du puits, et on l'a fermé le 23 avril, par une cinquième trousse (R). A mesure que ce travail avançait, on laissait remonter les eaux dans l'intérieur du puits, en diminuant graduellement la tension de l'air ; à la fin, le manomètre établi au-dessous du sas n'indiquait plus qu'une pression de 2,2 atmosphères, tandis que , au commencement .elle avait été portée à 3,7o. Les eaux arrivaient dans le puits par quatre petits conduits ménagés dans la trousse inférieure (P). La première trousse picotée (P) a été formée de vingt-deux pièces en bois de chêne (fig. 19) de om,3o de hauteur, , de orn,45 d'épaisseur et de 0n1,40 de longueur intérieure, assemblées à tenon et mortaise. Les premiers picots employés étaient en bois blanc; leur forme était celle d'un coin plat, ayant:te,22 de longueur, om,o6 de largeur
et orn,o t 5 d'épaisseur à la tête ; on les a placés, par-
tie la tête cubas et partie la tête en haut, entre la face postérieure des pièces et la lambourde ou garniture en bois blanc, de ow,o25 d'épaisseur sur orn,3o de hauteur, derrière laquelle se trouvait de la mousse fortement tassée ; lorsqu'il n'y a plus eu de place pour disposer des coins, on a Commencé le picotage proprement dit, qui consiste à enfoncer, entre les coins, des picots, d'abord en hêtre, ensuite en chêne, ayant la forme d'une pyramide quadrangulaire, de cr,15 à om,17 de hauteur et de ()moi 5 à om,o2 de côté à la base. Les outils
employés pour exécuter ce travail ont été les mêmes que ceux dont on se sert clans les picotages ordinaires.
A TRAVERS LES SABLES MOUVANTS.
44i La deuxième trousse (Q), composée de onze pièces (fig. 20) de, 0',28 d'épaisseur et de om,26 de hauteur, assem blées également à tenon et mortaise, et dont les faces antérieures ont été taillées de manière à présenter, après leur réunion, un polygone
de vingt-deux côtés, a été fixée contre les parois du cylindre au moyen de coins et de picots fortement serrés. Enfin les autres trousses (U), formées de vingt-
deux pièces de même hauteur que celles du deuxième siége (Q), ont été serrées contre le cuvelage en tôle de la même manière. On a donné aux pièces composant le reste du cuvelage des hauteurs différentes, om,17 d'épaisseur et une longueur intérieure égale à celle des pièces de la trousse inférieure. Toutes celles composant un même pan du cuvelage ont été reliées
entre elles au moyen d'une languette en bois (fig. 18) de cr,o5 de hauteur et de o-,o15 d'épaisseur, s'adaptant dans une rainure pratiquée dans les faces supérieure et inférieure de chaque pièce, et établie à om,o85 de leur face antérieure. Après les avoir resserrées par des coins en bois de chêne, chassés entre elles et le cylindre en tôle, on a comblé, avec du béton hydraulique, le reste de l'intervalle compris entre les 'deux cuvelages.
Le 24 avril, on a comprimé de nouveau l'air dans le puits, pour faire baisser les eaux , afin de pouvoir exécuter le calfatage, qui a été commencé le 26. Ce travail ayant été fait en descendant, on a augmenté la compression de l'air à mesure que l'on avançait; la plus forte pression que l'on a dû
employer, à la fin de cette opération, a été de 2,90 atmosphères seulement, tandis qu'auparavant