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CREUSEMENT DES PUITS 454 Ainsi que cela avait été pratiqué à Douchy, on a dû soumettre, à Strépy, les ouvriers qui travaillaient dans l'air comprimé, à un régime alimen-
taire plus substantiel. Dans ce but, M. de La Roche leur faisait distribuer chaque jour une ration de bouillon, de la viande, des pommes de terre et de fortes bières. De plus, il ne cessait de leur recommander d'apporter beaucoup de sobriété dans l'usage des spiritueux, car on avait
déjà reconnu qu'il était assez dangereux de s'exposer à l'action de l'air comprimé à la suite d'excès de ce genre (I). Il avait fait aussi tout ce qui était en son pouvoir pour prévenir les indispositions dont les travailleurs étaient menacés ; ainsi, entre autres choses, il leur avait fait confectionner des espèces de manteaux d'étoupes, qu'ils revêtaient à leur sortie de l'appareil, et qui servaient à les prémunir contre un refroidissement trop rapide
auquel ils étaient exposés durant leur trajet depuis le puits jusqu'à la pièce où ils devaient se
rendre pour changer de vêtements. Lorsqu'ils souffraient , il leur prodiguait ses soins avec beaucoup de désintéressement, mettait à leur disposi-
tion les médicaments et les objets que leur état réclamait; en un mot, il veillait à ce qu'il ne leur manquât rien. C'est au moyen de tous ces soins,
de toutes ces précautions, que les ouvriersvoyaient leurs douleurs diminuer sensiblement, et venaient
A TRAVERS LES SABLES MOUVANTS.
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EXPLICATION DES PLANCHES VI ET VIL Fig. 1. A, vue intérieure d'un tronçon cylindrique formé
de deux anneaux C en tôle, séparés par un
troisième D, qui les embrasse extérieurement. B, partie inférieure du deuxième tronçon reposant sur celui A. qq, collets ou fers d'angle.
d, boulons reliant B avec A. r, cercle de renfort. Il n'y a que les 2"3', 4, 5' et 6' tronçons inférieurs du cuvelage qui soient mnnis d'un cercle de renfort. f, oreillons. e, plaque de recouvrement. Lès trois tronçons supérieurs n'ont pas été munis de plaque de recouvrement. rivets fixant la plaque de recouvrement au tronçon A.
n, rivets fixant la plaque de recouvrement au tronçon B.
Fig. 2. Plan de la fig. 1. Fig. 3. Vue extérieure de deux tronçons A et B assemblés. e, plaque de recouvrement.
lames en fer, fixées au moyen de six vis. Les trois premiers tronçons, à partir du bas, sont munis de dix de ces lames; les trois suivants, de neuf; le septième, de huit ; le huitième, de sept ; le neuvième, de six ; le dixième, de cinq; les autres, de quatre. d, morceaux de bois placés dans l'intervalle qui existe entre les lames i et les anneaux C.
avec courage et confiance.
Fig. 4. Plan de la fig. 5. Fig. 5. Élévation suivant A' de la fig. 6, représentant l'appareil servant à enfoncer le cuvelage en
Mons, le 10 juin 1847.
P, poutres en bois dont les extrémités étaient
après leur rétablissement reprendre leur travail
(i) Voir la note de M. Triger, insérée dans les Comptes l'académie des sciences, t. XX , P. 445.
rendue de
tôle.
logées clans le terrain.
P', poutres placées sur le rebord du tronçon cylindrique supérieur. y, vis de pression.