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ASSOCIATION DE L'ARGENT -498 D'après ces expériences, quelles que soient la Proportion d'eau la plus nnvena° nature de la gangue et la quantité du mercure que ble. l'on fait intervenir, une pâte à peine liquide semble présenter la condition la plus favorable pour obtenir le meilleur rendement. La quantité d'eau employée pour obtenir cet état de fluidité pesait 4 grammes pour l'oxyde de fer et 6 grammes pour l'argile; mais on conçoit que ces proportions n'ont pu être trouvées convenables que pour les gangues sur lesquelles nous avons opéré : les gangues des minerais que l'on traite en grand sont ordinaire-
ment mixtes, offrent des propriétés qui ne sont entièrement assimilables ni à celles de l'argile, ni à celles de l'oxyde de fer dont nous avons fait usage, et, par suite, elles doivent exiger dés pro-
portions d'eau plus ou moins différentes. La comparaison des moyennes montre combien Rapports entre les résultats on- cet état particulier de fluidité est préférable à tous tenus avec cliverses proportions les autres pour obtenir un bon rendement; et si d'eau.
pour plus de clarté on prend pour unités les moyennes fournies par les pâtes à peine liquides, on construira une série de rapports très-faciles à saisir. l'oxyde de fer.
Pour l'argile.
t000
a000
708
844 322 348 357 224
Pour
Pâte à peine liquide.. . Pâte plus liquide. Pâle avec 25 c. c. d'eau. . . Pâte avec 5o c. c. d'eau. . . Pâte avec ioo c. c. d'eau. . Mélange sec.
s
488
319
En comparant ces rapports, on trouve en outre que, pour la gangue d'oxyde de fer, plus il y a d'eau dans la pâte moins il y a de rendement ; et pour l'argile on trouve qu'au delà de certaines
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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limites de liquidité les rendements tendent à se confondre, malgré de grandes différences dans les proportions d'eau. Enfin on trouve que dans tous les cas l'absence complète de l'eau est une circonstance très-défavorable pour l'amalgamation.
Ces expériences s'accordent avec la pratique, Concordance les nnées car clans les grands établissements on opère en avec ecpratique. général sur des masses demi-flAides. Ou a reconnu depuis longtemps qu'un excès d'eau dans les pâtes
est toujours nuisible (1) au rendement en argent.
Influence du
Si maintenant on considère l'influence exercée miorpeourrdte:oefriTi:i:tYcés
par le mercure employé en différentes proportions, on reconnaît que les rendements, quel que soit l'état de liquidité des pâtes, augmentent avec les quantités de mercure, sans leur être toutefois proportionnelles. On n'a qu'à mettre en regard les moyennes des différents rendements obtenus avec des proportions toujours croissantes de mercure. On a en effet Pour la gangue d'oxyde de fer.
gr.
Mercure Mercure Mercure Mercure
6,5
1:5,o = 19,5
26,0
2
=3
4
Pour la gangue d'argile.
5,o
2,5
8,7
4,o
12,1
7,2
13,1
7,9
Il résulte de cettescomparaison qu'un grand (1) Dans l'amalgamation des minerais argilo-ferrugineux , on ajoute habituellement 6o parties d'eau pour Io°
de minerai : c'est la même proportion que nous avons
reconnue la plus convenable pour des minerais argileux; mais lorsque la gangue n'est pas formée seulement d'une
matière argileuse, la pâte que l'on obtient alors est un peu trop liquide : mais en revanche on a observé que l'on diminue ainsi la perte du mercure, car ce métal se divise
avec d'autant plus de facilité que la masse est moins fluide.