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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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ASSOCIATION DE L'ARGENT
teur que la richesse du minerai est moindre: il n'est donc pas étonnant que 5oo d'argent sous forme de chlorure aient abandonné au mercure
33 de métal (n° 4) dans les mêmes circonstances où
000 en ont abandonné 153 (n° 3). 11 n'y a point de proportionnalité entre ces rendements puissont entre eux : : I : 2 ip; mais la différence devient encore plus forte lorsque le chlorure d'argent au lieu- d'être suspendu dans le
liquide y est tenu en dissolution : en effet, dans ce cas, les rendements donnés par les richesses 5oo et i000 (expériences n°5 i et 2) sont entre eux 3 , comme la masse du liquide et la proportion du chlorure d'argent sont les mêmes dans ces expériences prises deux à deux et que dans le cas où la différence des rendements est la plus grande on trouve du sel marin, tandis qu'il n'y en a pas dans les expériences où ils sont plus rapprochés. Il faut convenir que cette différence tient à l'ac-
tion réciproque des deux chlorures, action qui
entrave la réduction du chlorure d'argent lorsque celui de sodium est en excès. Voici une nouvelle donnée qui, avec beaucoup d'autres, peut contribuer à expliquer la lenteur de l'amalgamation américaine. Le sulfure d'argent, ainsi que nous le verrons plus loin, ne se transforme en chlorure que très-lentement; et le nouvea,uchlorure, tout en se dissolvant dans le sel marin à mesure qu'il se forme, en est plus tard soustrait par le mercure : la dissolution ne paraît donc pas devoir être saturée de chlorure d'argent, et par conséquent la soustraction opérée par le mercure ne peut avoir lieu qu'avec lenteur. Nous terminerons ce que nous avions à dire sur l'action des sels par quelques mots relatifs à
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la manière dont se comporte le protochlorure de cuivre lorsqu'il se trouve en contact avec le chlorure d'argent. Nous croyons d'autant plus utile d'en parler, qu'à notre connaissance il n'en est fait mention dans aucun ouvrage classique. On conçoit du reste ce silence : en général, quand s'agit de corps ayant un élément commun, on se préoccupe plutôt des combinaisons qu'ils peuvent contracter entre eux que de leurs décompositions réciproques , les premières étant plus fréquentes que les secondes. néduction du Le protochlorure de cuivre , surtout lôrsqu il chlorure d'a,
n'est pas fondu, réduit très-facilement à la tem- gent par le proto-
pérature ordinaire le chlorure d'argent en sous- "himrede eutchlorure. 11 se forme dans le même temps du 'Te' bichlorure de cuivre et une substance jaune verdâ-
tre, solubles dans l'ammoniaque et lui communiquant une couleur bleue intense. Ce dernier produit nous a semblé être un oxychlorure provenant de l'action de Fair sur la portion de protochlorure de cuivre devenue soluble dans le bichlorure naissant (1) .
L'expérience .est des plus simples. Il suffit d'introduire dans un matras d'essai du protochlo rtire de cuivre , de l'eau et du chlorure d'argent au bout de quelques minutes on décante le liquide, et on verse de l'ammoniaque sur le résidu ce réactif devient alors d'un bleu intense : on ré(1) Dans des phénomènes de ce genre les proportions relatives des agents qui sont en jeu doivent influer sur les
résultats, et l'on conçoit ainsi que l'argent métallique puisse, en se chlorurant, réduire le bichlorurc de cuivre à l'état de protochlorure , et que dans d'autres conditions le protochlorure de cuivre puisse réagir sur le chlorure d'argent.
Manière d'ex& reIPC'-