Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 259]

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ASSOCIATION DE L'ARGENT 514 pète les lavages ammoniacaux jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de coloration : on lave alors à l'eau pure

et le résidu grisâtre est de l'argent métallique très-divisé. C'est cet état d'extrême division qui nous fait penser que le chlorure d'argent est réduit à l'état de sous-chlorure et non pas à l'état

métallique ; car s'il était complétement réduit, il n'y aurait pas de raison pour que le métal qui en résulterait fût très-divisé et tel qu'il doit être lorsqu'il se sépare d'une dissolution. D'un autre côté, on sait que le sous-chlorure d'argent, mis en contact avec l'ammoniaque, se décompose en chlorure

normal et en argent métallique tout à fait pulvérulent. Nous sommes ainsi conduits à cette conséquence que l'action du protochlorure de cuivre sur le chlorure d'argent consiste dans une réduction partielle de celui-ci. Un phénomène analogue a - t il lieu clans l'amalgamation américaine.

Sera-t-il permis d'admettre qu'une réaction semblable se réalise dans l'amalgamation américaine ? De ce qu'une masse de protochlorure de cuivre mise en contact avec une autre masse de chlorure d'argent réduit en partie cette dernière,

pourra-t-on en conclure qu'il en est de même lorsque l'action se passe entre de petites quantités de matières tenues en dissolution avec beaucoup d'autres substances , par des liquides exerçant une action propresur l'argent métallique? Bien que nous soyons convaincus de l'immense difficulté que l'on rencontre toutesles fois que l'on veut analyser des

opérations aussi complexes que l'amalgamation américaine, cependant nous avons cru que par ceriains essais on pourrait parvenir à rendre préférable une hypothèse entre plusieurs autres. C'est pourquoi nous avons fait l'expérience suivante :

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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Nous avons dissous séparément dans de l'eau Pi uhiétn, opmèn sté p ro_.

salée du chlorure d'argent et du protochlorure

par le

de cuivre : les deux dissolutions ont été portées à laéentorda,eanuanxtseanla température de -1- 5 centigr., puis on les a cderiu",.`,PV, mêlées et abandonnées à l'air : le mélange a comrri en cé presque immédiatement à perdre sa transre ut rdeud el) rcUtii'verreel.°n

parence et le trouble est allé toujours en augmentant : au bout de vingt-quatre heures, le dépôt était devenu assez considérable pour pouvoir

être examiné : on a filtré la liqueur, on a versé de l'ammoniaque sur le filtre pour enlever l'oxychlorure de cuivre ; la portion restante était d'une belle couleur turquoise, et s'est décomposée par

l'eau bouillante en bichlorure de cuivre et en oxyde noir qui est resté sur le filtre; l'acide nitrique a dissous complétement cet oxyde, et dans

la liqueur on n'a pas trouvé la moindre trace d'argent. Il semble résulter de cette expérience que les phénomènes ne sont pas les mêmes lorsque l'action s'exerce entre des masses pulvérulentes ou entre des quantités minimes en dissolution dans l'eau salée. On est porté à croire que le protochlorure de cuivre dissous dans le sel marin ne réduit point le chlorure d'argent également dissous, à moins toutefois (ce qui nous paraît très-

probable) que le métal provenant de la réduction ne soit de suite converti en chlorure, car on sait que le sel marin exerce une action chlorurante sur l'argent , surtout à l'état naissant. Cette est d'autant plus vraisemblable que si supposition est

Décomposition deencth leonnui-,e0 du

l'on met en contact avec du chlorure d'argent en au contact rime vn c

poudre une dissolution de protochlorure de cuivre scloalit:stiorn

dans l'eau salée, quel que soit le degré de sa concentration, on aura au bout de plusieurs jours la preuve de la formation de sous-chlorure d'argent,

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